L'Agence algérienne pour le rayonnement culturel, en partenariat avec l'Institut royal du film jordanien, le ministère de la Culture algérien et l'ambassade d'Algérie à Amman, organise, du 18 au 20 juillet prochains, les Journées du film algérien à Amman (Jordanie). Durant ces journées cinématographiques, les spectateurs jordaniens auront l'opportunité d'assister à trois projections de films qui ont marqué le cinéma algérien cette dernière décennie, et ce à partir de 20h, à l'amphithéâtre, en plein centre d'Amman. Les trois films en question sont Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, “Mascarades” de Lyes Salem, et “l'Envers du miroir” de Nadia Cherabi. Cette première édition des Journées du film algérien à Amman “illustre le travail qu'effectue l'AARC dans la mise en avant de la culture algérienne en dehors de ses frontières”. D'ailleurs, la projection de ces films est non commerciale. “Ces films n'ont pas été commercialisés en Jordanie. Ils n'ont jamais été projetés dans les salles. Le but est de faire connaître le cinéma algérien aux Jordaniens”, a annoncé Nabila Rezaïg, chef département cinéma et audiovisuel à l'AARC. Par contre, le public jordanien n'aura pas l'occasion de débattre avec les réalisateurs car “ils sont sur de nouveaux projets et ils ne pourront pas assister à ces journées pour des raisons professionnelles”, a-t-elle ajouté. Le choix de ces longs-métrages de la nouvelle vague du cinéma algérien a été motivé par la représentativité de la société algérienne dans ces films-là. “Nous avons envoyé plusieurs courts et longs-métrages mais la sélection retenue est la plus représentative de l'Algérie”, a signalé Mme Rezaïg, qui a noté, par ailleurs, qu'un quatrième film a été sélectionné. En effet, “Essaha” de Dahmane Ouzid a été retenu pour les Journées du cinéma arabe en Jordanie. Les Journées du film algérien à Amman marqueront le début d'une collaboration et d'un partenariat entre l'Institut royal du film jordanien et l'AARC. “C'est notre première expérience et nous envisageons de la renouveler. C'est l'espoir des deux institutions l'AARC- et l'Institut royal du film jordanien. Ce sera une passerelle pour faire découvrir les deux cultures. Les Algériens ne connaissent pas le cinéma jordanien et inversement, d'autant que la distribution du film arabe est très pauvre”, a souligné Nabila Rezaïg. En outre, l'Algérie accueillera prochainement les Journées du film jordanien, et des ateliers auront également lieu.