En faveur de la lutte contre le sida, un laboratoire pharmaceutique américain, Gilead Sciences, baisserait le prix des médicaments pour les trithérapies. 6,6 millions de malades bénéficient de traitements antiviraux à base de trithérapie alors qu'il faudrait en traiter 16 millions. Le but est de permettre l'accès aux pays les plus pauvres aux traitements de dernière génération. Cette décision du laboratoire pharmaceutique, premier fabricant mondial d'antirétroviraux basés sur une trithérapie, permet aux malades des pays riches et pauvres de disposer des mêmes médicaments. C'est la fondation suisse Medicines Patent Pool, créée en 2010 par Unitaid, qui a signé, mardi dernier, un accord de licence pour la production de médicaments antisida à bas prix pour les pays pauvres. Par cet accord, destiné à proposer un prix d'achat plus bas des antirétroviraux, le laboratoire pharmaceutique américain, Gilead Sciences, accepte de commercialiser des médicaments exploitant quatre molécules, dont deux qui ne sont même pas encore sur le marché, à un prix amoindri en abandonnant les droits de brevet sur ces médicaments.