La RN9 reliant Sétif à Béjaïa ne supporte plus le grand flux des vacanciers, notamment depuis le début de la saison estivale. Se rendre de Sétif à la wilaya de Béjaïa est devenu un véritable casse-tête. En effet, depuis le début de la saison estivale, automobilistes et usagers souffrent le martyre à cause des bouchons et embouteillages interminables. Ces derniers rendent le déplacement à Kherata, Souk El-Ténine ou aux autres plages de la région un véritable calvaire. La RN9 reliant Sétif à Béjaïa ne supporte plus le grand flux des vacanciers, notamment depuis le début de la saison estivale. Pour parcourir les 75 kilomètres entre la capitale des Hauts-Plateaux et la ville côtière de Souk El-Ténine, les automobilistes mettent entre trois et quatre heures, parfois cinq heures. En effet, aux travaux de réfection programmés par les directions des travaux publics et les APC, s'ajoutent l'indiscipline de certains automobilistes qui ne respectent pas la file et essayent de passer en se croyant plus “chauffeurs” que les autres, créant une grande anarchie qui ne fait qu'empirer une situation. À cela s'ajoute l'état de certains tronçons routiers notamment au niveau du territoire de la wilaya de Béjaïa à l'instar de la route à Darguina, Lemridj et Souk El-Ténine sans parler de l'absence de signalisation routière pour indiquer les dos d'âne au niveau de plusieurs points. Les saletés sont le décor quotidien tout au long de ce tronçon. Détritus, cannettes et bouteilles de bière jonchent les deux rives de la route et font un décor qui n'encourage pas les touristes à y revenir. D'une longueur de neuf kilomètres, le tunnel de Kherrata est, par ailleurs, dans un état de délabrement avancé. Eclairage insuffisant, saleté repoussante et système d'extraction des gaz émis par les pots d'échappement déficient. Ce dernier constitue un véritable danger de mort pour les usagers de ce tronçon réalisé depuis plusieurs années et qui a coûté des dizaines de milliards et plusieurs années de travaux réalisés par une société italienne. Les gaz d'échappement s'accumulent et risquent de causer des accidents par asphyxie à cause du monoxyde de carbone (CO2) ou par réduction de la visibilité à cause de la suie. Une étude doit être menée pour prendre les décisions qu'il faut et éviter qu'une catastrophe ne se produise à l'intérieur de ce tunnel. Les services des travaux publics sont encore une fois interpellés pour mettre fin à la dégradation de cet ouvrage d'art. La régulation et l'amélioration du système de ventilation, un coup de peinture et des projecteurs adéquats pour l'éclairage changeront sans aucun doute le look du tunnel qu'il faut préserver car emprunter l'ancienne route appelée gorges de Chaabet El Akhra est devenu un danger à cause des projectiles et des bouchons interminables. Pour traquer les chauffards qui n'hésitent pas à mettre des vies humaines en danger en effectuant des dépassements dangereux en dépit de l'existence de ligne continue appelée communément ligne jaune, il est aussi souhaitable d'installer des radars. Il ne faut pas oublier que cet ouvrage, depuis sa réalisation au début des années 1990, n'est pas pratique car il ne dispose que de deux voies séparées par une ligne continue et les automobilistes, bouillonnant d'exaspération doivent même suivre à petite vitesse un véhicule roulant lentement jusqu'à la sortie lointaine de 9 kilomètres.