RESUME : Habiba découvre que l'inconnu n'est autre qu'Omar, son prétendant. Elle le trouve à son goût. Même lui est impressionné. Il ne le cache pas en complimentant sa mère et elle… 10eme partie -Khalti, comment te sens-tu ? demande Omar en changeant de sujet, pour ne pas embarrasser Habiba. - Je n'ai pas de force. Mais je n'ai pas mal. Et ton grand-père, s'enquit Aïcha. Que lui est-il arrivé ? - Il a piqué une colère, confie Omar. Il n'a pas l'habitude d'être contrarié… - Il doit avoir du caractère alors ! remarque Habiba. - Un peu comme moi, répond le jeune homme. Il tenait à me marier. Mais j'ai refusé… - Ah, soupire Aïcha, toute déçue. Tu ne veux pas te marier avec ma fille ? Je croyais que tu en avais parlé avec mon cousin ! - Il y a confusion, la rassure Omar. Mon grand-père ne veut pas de votre fille. Et moi, je tiens à ce qu'elle devienne ma femme. La vieille femme a subitement pâli même si ses propos l'ont rassurée. Elle craint que la famille de ce dernier n'ait le dernier mot. Ou qu'ils l'acceptent à contrecœur et qu'ils lui fassent des misères. Au point où celle-ci serait contrainte à plier bagage. Aïcha ne veut pas qu'elle souffre de nouveau. Elle a eu sa part de malheur. Si le sourire a déserté son beau visage, c'est parce qu'elle a côtoyé le malheur, à deux reprises. Elle ne veut pas que sa fille revive de pareils moments. Elle la sait fragile. - Malgré l'état de ton grand-père ? émet-elle. - Il peut mourir, je ne changerai pas de décision ! - Je ne veux pas que ma fille souffre. Ils voudront le lui faire payer, avance Aïcha. Tu comprends… - Cela ne lui arrivera pas, promet Omar. Je vais habiter loin d'eux. Je te promets de prendre soin d'elle. Je sais qu'elle n'a plus de famille. - Si tu tiens parole, tu as ma bénédiction. Tous quatre sont surpris par l'entrée de deux infirmiers. Ceux-ci lui demandent de sortir de la chambre et de ne revenir qu'à l'heure des visites. Habiba sort et attend dans le couloir pour leur expliquer sa présence. Ils ne refusent pas son aide et semblent soulagés de ne pas avoir à surveiller un malade, âgé de plus. Avant de partir, Omar lui fait un signe de la main. La jeune femme comprend qu'il reviendra plus tard. Et cela lui fait plaisir, même si elle ne le montre pas. Lorsqu'elle retourne dans la chambre, sa mère lui demande : - Omar te plaît ? demande Aïcha. Dis-moi ! Habiba hausse les épaules, sans rien répondre. - Apparemment toi, tu lui as fait bonne impression, poursuit sa mère. Il est prêt à laisser sa famille, pour toi. C'est bon signe. - Hum… Le médecin va passer dans un moment, lui apprend-elle. Comment te sens-tu ? - J'ai mal au cœur. Cela m'a repris, il y a un moment… s'il est écrit que Omar te prendra pour épouse, promets-moi de prendre soin de lui et de ses enfants ! A peine se tait-elle qu'elle porte la main à la poitrine, le visage crispé de douleur… Habiba panique. Elle sort dans le couloir et crie : - Un médecin… J'ai besoin d'un médecin… Un infirmier accourt, vite rejoint par un médecin. Habiba veut entrer dans la chambre mais on le lui interdit… (À suivre) A. K.