Le troisième numéro du fanzine 100% algérien, qui compte de grands noms du neuvième art (de l'ancienne et la nouvelle génération) est disponible en librairie, depuis quelques jours. Ce nouveau numéro de Bendir (juin-juillet) présente aux lecteurs de nouvelles aventures de leurs personnages préférés, et d'autres nouveaux personnages. Placé sous le signe de l'été et des vacances, Bendir marque encore une fois le retour des aventures de Bouzid, de M'quidech et de leurs amis qui reviennent, pour raconter leurs aventures et nous introduire dans leur univers à la fois humoristique et fantastique. Comme la coutume le veut dans les numéros précédents, les fans des BD pourront découvrir l'actu nationale et internationale dans News BD : toutes les infos croustillantes sur les BD et les bédéistes en brèves. Quant au portrait du mois, les lecteurs auront la chance de découvrir une autre facette de Sid Ali Melouah, “un dessinateur de cœur”. De surprise en surprise, la rubrique Bd Toi-même, propose, des questions-réponses avec l'auteur de plusieurs plaquettes de poésie et d'ouvrages de bande dessinée : Denis Martinez. Enseignant et artiste-peintre, il a souvent été présent à Alger, et a pris part au Fibda. Parmi ses albums, citons Bouche d'incendie et Où est passé le grand troupeau ? Ce numéro offre de la nouveauté, notamment la venue d'un nouvel ami au sein de l'équipe de Slim, Haroun, Andalou et Togui. Un bédéiste turc, Cem Özüduru, vient d'intégrer Bendir pour narrer ses histoires à travers ses planches en noir et blanc. Des couleurs pleins les yeux, des personnages légendaires sont présentés par l'Andalou avec beaucoup d'humour, dans les nouvelles aventures de Robin des doigts. Le prince des voleurs se transforme en trancheur de doigt. Dans les vastes forêts du grand nord algérien, Robin des doigts découpe les doigts des rois qui s'enrichissent sur le dos du peuple. Concernant, les chasseurs de trésor, Salim Koudil est à la poursuite du diamant Trabelsi. Amusant, divertissant et touchant, sont les adjectifs qui correspondent à ce numéro de Bendir, tout le monde trouve son compte et son bonheur, contrairement au Hic, qui semble croire que l'été rime avec “Sea, sun and… seul !”.