“Nous occupons ces logements depuis maintenant près de trois ans, nous souffrons toujours du manque notamment de l'électricité et du gaz naturel”, nous a confié un bénéficiaire du projet des 40 logements sociaux participatifs. Bien que la canicule sévisse toujours, ils ne peuvent avoir ni un ventilateur ni un climatiseur. “Tous les bénéficiaires ont procédé à des branchements auprès de leurs voisins de la cité Cnep ou ceux du lotissement nord. Nous ne pouvons pas utiliser d'autres appareils à part les téléviseurs ou les réfrigérateurs, sinon il y aura des baisses de tension”, a ajouté une autre personne. Le collectif des acquéreurs de ces 40 LSP a tenté de nombreuses démarches, mais il ne voit rien venir. En plus de ces manques qui les pénalisent au plus haut point, ils parlent aussi d'autres irrégularités telle celle relative aux deux accès vers les logements prévus dans les plans et qui sont aménagés en locaux. Par ailleurs, ils évoquent le lieu d'implantation d'un mur qui n'a pas tenu en compte des aménagements retenus dans le dossier du permis de construire tel le parking, ce qui a engendré une perte d'un espace acquis par les acquéreurs. Les acquéreurs interpellent pour une énième fois les autorités, et notamment le wali, pour qu'ils ne passent pas un autre hiver dans le froid et presque dans le noir.