Pérou-Japon Lima réclame l'extradition de son ancien président Le président péruvien, Alejandro Toledo, a demande au Japon d'extrader l'ancien président déchu péruvien, Alberto Fujimori, rapportent, mardi, les médias locaux. M. Toledo a présenté cette demande lors d'une réunion informelle avec le Premier ministre japonais, junichiro Koizumi, en marge du sommet du Forum de coopération économique d'Asie-Pacifique (APEC ), tenu à Bangkok en Thaïlande. Cet appel est basé sur un dossier d'extradition contenant les chefs d'accusation de violation des droits de l'homme contre M. Fujimori. ''Il est important pour la santé morale du Pérou que Fujimori rentre dans ce pays pour y être traduit en justice. C'est ce que j'ai dit à M. Koizumi'', a indiqué M. Toledo à des journalistes péruviens couvrant le sommet de l'APEC. ''Le Premier ministre Koizumi insiste, avec bon sens, à mon avis, pour séparer les problèmes concernant les relations état à état'', a souligné M. Toledo. Fujimori, qui possède la double nationalité péruvienne et japonaise, s'est enfui au japon en novembre 2000, suite à un scandale de corruption qui a mis fin à ses dix ans de pouvoir au Pérou. Cependant, la demande du Pérou pour l'extradition de M. Fujimori a été refusée par le Japon qui dit ne pas extrader ses citoyens vers des pays comme le Pérou, qui n'ont pas signé de traité d'extradition avec le Japon. Lutte contre le terrorisme Ryad interdit la collecte de fonds Les autorités saoudiennes ont interdit la collecte de fonds dans les écoles dans le cadre de la lutte contre le financement des groupes islamistes extrémistes, a rapporté hier le quotidien Asharq Al-Awsat. Selon le journal, le ministère de l'Education a demandé aux écoles d'interdire les collectes de fonds versés par les élèves au profit des associations caritatives. Par ailleurs, selon le quotidien Al-Iqtissadiya, le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs (Biens religieux) a interdit le recours aux médias locaux dans les collectes de dons. Après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, Washington a demandé à maintes reprises aux pays du Golfe, dont l'Arabie saoudite, de réglementer les activités de leurs organisations caritatives pour s'assurer que leurs fonds ne parviennent pas aux terroristes. Ryad a pris des mesures draconiennes pour contrôler les quelques 241 associations caritatives enregistrées officiellement dans le royaume, en mettant en place un organisme chargé de superviser les activités de ces associations.