Deux jours après le rejet de la plainte en référé déposée par l'Association des sages du quartier des Bois-des-Pins par le tribunal administratif de Bir-Mourad-Raïs, le groupe FFS de l'APW d'Alger a rendu publique une déclaration à travers laquelle il réitère sa solidarité avec les habitants qui se battent pour leur cadre de vie “tout en affirmant sa disponibilité et son soutien afin de trouver une solution urgente qui sera dans l'intérêt collectif”. Le FFS fait état de sa visite d'avant-hier, le 16 août, au quartier Bois-des-Pins. “Cette visite fait suite à une série de rencontres entre les représentants de la cité et les élus du parti. La délégation du FFS s'est entretenue avec les habitants et a pu s'apercevoir de visu de la situation qui y prévaut”, peut-on lire dans le communiqué. Il dénonce le dispositif sécuritaire disproportionné déployé tout autour de la cité contre des citoyens désarmés qui ne cherchent qu'à sauvegarder leur cadre de vie. Le parti appelle les autorités à lever immédiatement le dispositif policier mis en place dans ce quartier et dénonce la répression, les provocations et les harcèlements dont sont victimes les résidents de la cité Bois-des-Pins. Le FFS a également commenté le verdict rendu dans cette affaire par le tribunal administratif de Bir-Mourad-Raïs et le décrit comme un “mépris de l'appareil judiciaire qui vient lui aussi se mêler aux injustices vécues par les citoyens”. Le Front des forces socialiste s'est interrogé sur le silence des autorités et la poursuite des travaux du chantier du Bois-des-Pins. “Malgré tous les soutiens dont ont bénéficié les habitants et une mobilisation citoyenne courageuse en ce mois de chaleur et de jeûne, aucun responsable n'a estimé nécessaire de geler le projet et proposer une solution à même de calmer les esprits”, poursuit le communiqué. Le FFS dénonce aussi l'atteinte à l'environnement par l'arrachage sauvage des arbres et la destruction des espaces verts. “Loin de tout regard de responsables locaux (exécutif de wilaya) et nationaux (ministères) chargés de préserver les espaces verts si rares dans la capitale, les habitants du Bois-des-Pins voient des arbres centenaires arrachés par des pelleteuses sous protection policière.”