Après des années de restrictions sous le régime de Ben Ali, les Amazighs de Tunisie cherchent à faire revivre leur patrimoine ancestral. Dernière avancée pour cette communauté, l'Association culturelle amazighe tunisienne (Acat) a reçu une licence lui permettant de travailler à faire revivre et développer la culture amazighe. L'Acat s'est fixé, pour objectif, la reconnaissance des Amazighs comme une composante essentielle de l'identité tunisienne et la réhabilitation de leur histoire, en faisant revivre leur patrimoine et en reconnaissant leur culture. La présidente de l'Acat, Khadija Ben Saïdane, a appelé, lors d'une conférence de presse, la prochaine assemblée constituante à reconnaître la composante amazighe dans la future Constitution tunisienne et à inclure l'enseignement optionnel de cette langue dans les programmes scolaires.