Dans un communiqué à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh le 12 janvier correspondant au 1er jour de Yennayer 2956, le mouvement culturel amazigh des Aurès (MCA) a rappelé d'anciennes revendications dont la plus insistante est la demande express au président de la République de la dissolution du Haut-Commissariat à l'Amazighité (HCA). Selon le signataire du communiqué, A. Saoudi, cette institution (HCA) déséquilibrée dans sa composante et monopolisée par certains membres influents ne milite pas réellement pour la réhabilitation de l'identité amazighe algérienne. Selon le MCA, « le moyen le plus adéquat pour reconsidérer notre amazighité - qui n'est pas l'héritage d'une quelconque région d'Algérie - serait, après sa reconnaissance constitutionnelle, la création d'une académie linguistique amazighe pour une véritable promotion de cette langue ». Par ailleurs, profitant d'une manifestation de l'association Aurès Ichaouien, célébrant le jour de l'an amazigh, le MCA relance son vœu d'institutionnaliser cette journée comme fête nationale à l'image du calendrier grégorien et de l'hégire. Enfin, il faut informer que ce mouvement des Aurès toléré par les autorités a œuvré dans les régions montagneuses T'kout, Ghazzira et Inoughissen pour fêter l'an amazigh, selon les traditions ancestrales des Chaouias de l'Aurès.