Le ministère de l'agriculture et du développement rural a entamé la mise en œuvre du dispositif de soutien sur le fonds national de développement de l'investissement agricole (FNDIA) pour la promotion des systèmes d'irrigation économiseurs d'eau à la parcelle. Ce dispositif vise à accroître la superficie agricole utile (SAU) et irriguer entre 981 000 hectares existants et 1,6 million d'hectares à l'horizon 2014, soit une extension de 700 000 hectares, ainsi que la généralisation des systèmes d'irrigation économiseurs d'eau pour atteindre 977 000 à l'horizon 2014. Ces mesures concernent les promoteurs de projets parmi les agriculteurs et les éleveurs à titre individuel ou organisés en coopérative ou regroupement d'intérêts communs, aux entreprises économiques intervenant dans les activités de production agricole d'exploitation des produits agricoles, agroalimentaires et notamment aux femmes pilotes. “Pour les regroupements en coopérative, le financièrement accordé est situé à hauteur de 60% du coût des équipements d'irrigation acquis, contre 50% à ceux exerçant à titre individuel”, peut-on lire dans le communiqué du ministère de l'agriculture rendu public hier. Il explique que les wilayas du grand-sud, à savoir Adrar, Tamanrasset, Illizi, Béchar, Ghardaïa et Tindouf, bénéficient, à titre de cette décision, d'une majoration de 10%, en raison des charges élevées, pour les investissements au niveau de ces wilayas. “Pour l'obtention de ces soutiens, les postulants doivent constituer un dossier de demande de soutien, et cela après avoir retiré, auprès de la subdivision agricole territorialement, le cahier des charges et la lettre d'engagement. Le dossier sera examiné par un comité technique de la wilaya”, poursuit le communiqué. Selon le ministère de l'agriculture, le dispositif accorde un intérêt particulier aux filières des céréalières, fourragères, légumes secs, oléicoles, phoenicicoles (palmier dattier), pomme de terre, tomate industrielle et oignon. “Compte tenu de leur caractère stratégique, ces filières ne sont pas concernées par la limitation de la superficie soumise au soutien. L'objectif est l'amélioration de la sécurité alimentaire de l'Algérie à travers l'augmentation de la productivité de la production”, conclut le communiqué.
