Sous le thème “Les énergies du futur”, Tlemcen accueillera pendant trois jours, du 24 au 26 septembre prochain, le 15e symposium de thermique dont l'organisation a été dévolue à l'université Abou Bakr Belkaïd, en collaboration avec l'unité de recherche matériaux et énergies renouvelables, le centre de développement des énergies renouvelables et en partenariat avec les deux importantes sociétés nationales Sonatrach et Sonelgaz. L'objectif visé par la tenue de cette importante rencontre qui a lieu tous les deux ans dans un pays méditerranéen est celui “de favoriser la coopération entre les équipes scientifiques des deux rives de la Méditerranée, de donner l'occasion aux jeunes chercheurs d'exposer leurs travaux de recherche et de faire le point sur l'état d'avancement des travaux de recherche dans le domaine des transferts thermiques, de contribuer à la diffusion de ces travaux en vue d'application dans les divers secteurs de l'économie comme l'industrie, le transport, l'agriculture, l'habitat. La rencontre de Tlemcen verra la participation d'experts du centre de développement des énergies renouvelables ainsi que des spécialistes venus de plusieurs pays européens et abordera plusieurs thèmes dont celui relatif aux énergies renouvelables tels que le solaire et la biomasse, l'efficacité énergétique, le stockage de l'énergie, les systèmes hybrides. À noter que la seule unité de production de panneaux solaires en Algérie, classée seconde en Afrique après celle du Cap, en Afrique du Sud, est implantée à Tlemcen et ses ingénieurs travaillent en étroite collaboration avec l'université Abou Bakr Belkaïd. Elle détient une capacité de réalisation de modules solaires photovoltaïques équivalant à 12 mégawatts soit l'approvisionnement en énergie électrique d'environ 6 500 foyers. Mettant en évidence l'importance de ce colloque, les organisateurs soulignent “que l'option de développement des énergies du futur n'est plus ainsi une simple vue d'esprit, mais est concrétisée par des programmes de réalisation industrielle et des conférences scientifiques qui se multiplient ces derniers mois en Algérie”.