Les avatars du match amical ayant opposé l'USM Alger au NA Hussein Dey nous amènent à comparer les vertus d'un stade mal adapté au football (Bologhine) et d'un stade olympique avec un terrain aux dimensions requises et une pelouse de bonne qualité où les joueurs peuvent exprimer la plénitude de leurs moyens et pour les spectateurs de voir les acteurs et le jeu dans de bonnes conditions. Le stade du 5-Juillet, à titre d'exemple, en est la parfaite illustration et donne à une rencontre de football une dimension et un relief exceptionnels. A contrario, l'exiguïté du stade de Bologhine, où les spectateurs sont entassés inconfortablement, ne peut que produire une colère pour peu que l'équipe favorite n'arrive pas à prendre la direction des opérations et asseoir sa suprématie supposée ou réelle, comme ce fut le cas de l'USMA. Et lorsqu'on aborde l'étude technique d'un match de football, on pense tout de suite aux joueurs, au match, ce qui est évident du reste. Or, un examen attentif nous conduit à réaliser que la qualité de la pelouse mais aussi les dimensions du terrain (aux normes internationales) constituent un élément fondamental pour la confection d'un beau football, sinon ça ne serait qu'une partie de pousse-ballon. La première conséquence pratique de ce qui précède est l'importance accordée aux dimensions d'un terrain qui sont trop réduites dans le cas de Bologhine, où il est extrêmement difficile aux joueurs de pouvoir aligner trois, voire quatre passes consécutives avant que le ballon ne sorte au-delà du champ de jeu. Et ceci, tous les joueurs anciens et nouveaux le savent et s'accorderont à le dire. C'est donc à partir de tout cet ensemble : terrain (c'est la loi du football, tiens... tiens), joueurs, préparation, etc. que le jeu et le match prennent toute leur signification. À méditer.