Son Excellence, Monsieur le Président de la République J'ai l'honneur de venir très respectueusement solliciter votre haute bienveillance, ainsi que votre autorité, vous demander de bien vouloir prendre ma présente requête et que les autorités compétentes n'ont rien fait. Je porte à votre connaissance que mon nom figurait sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux, APC Casbah, affichage en date du 26 juin 2008, et j'étais appelé à payer l'Opgi de Sidi M'hamed Alger, en date du 21 février 2009. À ma grande surprise, les services de l'Opgi m'ont informé que mon nom ne figurait pas sur cette liste. Je me suis rendu au siège de la daïra de Bab El-Oued pour voir la responsable du service social, Mme Bidi, afin de régulariser ma situation. Elle m'a fait courir pendant 15 jours sans me fournir la moindre explication. Mme Bidi, en sa qualité de responsable, a rectifié la liste, et au lieu de m'attribuer un appartement de type F4, elle m'a attribué un autre logement de type F3 malgré que la commission de la wilaya d'Alger m'ait attribué un F4, accordé à M. Boukrouh Messaoud, à la cité 800-Logts, Bananiers. Au lieu de m'attribuer ce logement de type F4, Mme Bidi a trouvé l'occasion de lui remettre ce logement à des fins personnelles (corruption). Au lieu qu'il bénéficie de logement au programme 2008, M. Boukrouh, à l'instar de ses voisins de la rue Amar Ali (qui ont tous regagné leur appartement en 2008), se voit offrir, une année après, mon appartement à la cité des Bananiers. Je conteste avec la plus grande énergie la décision prise par Mme Bidi. Je ne suis pas satisfait de l'attribution du logement de type F3 à la cité 160-Logts, Bt. 3, n° 10, Dergana, car ce n'est pas mon dû. M. Boukrouh a refusé le logement qui lui a été affecté à la cité Dergana en 2008 après sa visite sur les lieux. Parmi les bénéficiaires de logements sociaux, APC Casbah à la cité 800-Logts, Bananiers, je suis la seule victime que Mme Bidi a choisie. Ne suis-je pas Algérien ? Je ne mérite pas d'être avec eux ? Je suis prêt à confronter Mme Bidi sur cette situation. Monsieur le Président de la République, pour cette raison, je m'en remets à vous et je vous saurais gré de bien vouloir me rétablir dans mes droits les plus absolus. Comptant sur votre aide et compréhension, et dans l'attente d'une suite favorable, je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en mon très profond respect et l'expression de ma haute considération. M. Iarkane Amar Cité 160-Logts. Bt. 3. N° 10. Dergana