L'Algérie et le Mali sont déterminés à “enrichir” davantage le cadre juridique de leur coopération notamment dans les secteurs à fort potentiel, a indiqué hier à Alger le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. “Au cours de la commission mixte de coopération algéro-malienne, j'invite nos experts à poursuivre l'effort d'enrichissement du cadre juridique de notre coopération”, a déclaré M. Medelci à l'ouverture de la commission qu'il a coprésidée avec son homologue malien, M. Soumeylou Boubèye Maïga. Il a précisé que les propositions d'actions “concrètes” ne manqueront pas de donner une “nouvelle impulsion” à la coopération bilatérale. Le ministre a souligné que les nouvelles opportunités d'affaires, favorisées par les potentialités économiques et les projets de développement, tant en Algérie qu'au Mali, doivent être exploitées par les opérateurs économiques des deux pays. Il s'agit notamment des secteurs de l'énergie et des travaux publics qui pourraient constituer des “pôles d'excellence” dans les relations économiques et commerciales entre l'Algérie et le Mali. Les deux parties ont identifié aussi d'autres créneaux, comme celui des technologies de l'information et de la communication, a-t-il ajouté, précisant que l'entreprise publique Algérie Télécom souhaite apporter sa contribution au renforcement des capacités du Mali dans ce domaine. Dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, l'entreprise Saidal est “prête” à prendre position dans le marché malien, dans un premier temps pour vendre des produits pharmaceutiques et dans un second temps pour produire en partenariat, a indiqué M. Medelci, soulignant que l'Algérie est “disposée” également à partager son expérience avec le Mali dans les domaines du développement des ressources humaines, la santé et la formation. Evoquant la coopération régionale et internationale, M. Medelci a rappelé que la tenue, la semaine dernière, de la Conférence d'Alger sur le partenariat au Sahel, et les résultats “fructueux” auxquels elle a abouti, confirment la “ferme volonté” des pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) et de leurs partenaires extrarégionaux de “conjuguer” leurs efforts pour lutter contre le phénomène du terrorisme et les fléaux connexes.