ARBATACHE (BOUMERDÈS) : Le lycée a ouvert ses portes Les lycéens de la commune de Larbatache, une localité déshéritée et lointaine, située à l'extrême sud-ouest de la wilaya de Boumerdès ont poussé un grand ouf à l'occasion de l'ouverture d'un lycée dans leur commune, après des années de souffrance et d'attente. En effet cette petite bourgade de l'Algérie profonde s'est dotée d'un lycée digne de ce nom, d'une capacité de 1 000 places pédagogiques et d'un Internat de 300 lits. Selon les dires du maire de cette ville, Ali Gharbi, la réalisation de cette infrastructure du secondaire qui relève du plan sectoriel a connu des entraves et des retards. “Nonobstant tous les problèmes qu'a connus la réalisation de ce lycée, nous avons pu, avec l'aide de tout un chacun, ouvrir cette infrastructure. Nous remercions surtout le wali de Boumerdès, le chef de daïra et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin, pour que ce lycée, voit le jour et ouvre ses portes aux élèves qui ont souffert durant des années des déplacements. Ils peuvent aujourd'hui suivre leur études près de chez eux à l'instar des élèves d'autres communes”. Le premier magistrat de Larbatache nous a révélé que cette structure publique a coûté à l'Etat près de 20 milliards de centimes. “Hormis le bloc administratif et celui de la demi-pension dont les travaux ne sont pas encore achevés, les élèves sont dans leur classes, le staffe administratif et le corps enseignants est présent. Pour vous dire, tout le monde est soulagé car la rentrée scolaire de cette année fut une réussite pour nous surtout avec l'ouverture de ce lycée. La joie de nos élèves était incommensurable et c'est l'essentiel”, nous a déclaré le maire de Larbatache. Nacer Zerrouki Aïn Rich (M'Sila) : Des citoyens dénoncent la malvie Une centaine de citoyens de la commune d'Aïn Rich ont organisé une marche, lundi après-midi, vers le chef-lieu de la wilaya, qui se trouve à 136 kilomètres munis d'une banderole sur laquelle ont pouvait lire : “Nous voulons notre part de développement” et “Tout manque dans cette commune”, disent ses habitants. Ils dénoncent l'inaction des autorités locales après les promesses qu'elles leur auraient faites concernant des investissements dans la commune. “Nous avions déjà procédé à la fermeture de l'APC il y a trois mois et les autorités qui se sont déplacées sur les lieux, nous ont promis de prendre en charge nos doléances dans les meilleurs délais. Mais voilà que trois mois sont passés et rien n'est encore fait”, explique un des citoyens contacté par téléphone. Il faut noter que le chômage contraint les jeunes à fuir le village en quête d'emploi. Même la position stratégique de la région ne les a pas épargnés de la souffrance et de la pauvreté. Chabane BOUARISSA