Réunis à Alger le 17 septembre 2011 à l'hôtel El-Djazaïr, à l'initiative de la présidente du Mouvement algérien de solidarité avec la famille rurale (MFASFR), lauréate du prix des Nations unies pour la société civile 2001, en association avec le Centre international de recherche et d'études sur le terrorisme et d'aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT), avec la participation des représentants de la société civile algérienne, de personnalités engagées et d'experts internationaux qualifiés, les participants alertent l'opinion internationale et les instances internationales sur les dangers potentiels qui résulteraient de la déstabilisation de certains pays de la rive du sud de la Méditerranée, et tout particulièrement quant à la résurgence d'un islamisme radical, au redéploiement des réseaux terroristes et du crime organisé et au renforcement de leurs capacités d'action au Maghreb, au Sahel, dans la région de la Méditerranée et dans le monde. À la lumière de l'expérience algérienne dans la lutte antiterroriste, nous dénonçons le renforcement des moyens des organisations subversives — le groupe terroriste Aqmi et les réseaux de trafic d'armes à partir de la Libye — et les menaces qui pèsent sur la stabilité de la région en raison de la transformation de la Libye en sanctuaire des organisations terroristes armées, des réseaux de trafic de drogue et des bandes du crime organisé. La société algérienne, qui a souffert des affres du terrorisme, interpelle la communauté internationale sur les dangers du non-respect des principes fondamentaux du droit international qui puisent leurs sources dans les valeurs intangibles contenues dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme et de la Charte de l'ONU. Saïda Benhabyles (prix des Nations unies pour la société civile 2001), Yves Bonnet (président CIRET-AVT), Majed Nehme (directeur Afrique-Asie), Eric Denécé (directeur CF2R)