Depuis sa création, c'est la première fois que l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel participe à une manifestation, culturelle également, en Algérie, et d'envergure : le Salon international du livre d'Alger dans sa 16e édition. D'organisatrice d'événements, elle est devenue “participant”, mais très actif. En effet, c'est tout un programme qui a été établi par les responsables de l'Aarc – plus particulièrement par le département livres et documentations – en relation avec le livre (Sila oblige). Cette participation est motivée par le besoin de cette agence de communiquer, de faire part de son rôle et surtout d'être visible. En effet, selon le responsable du département du livre et de la documentation, Youssef Ben M'hidi, “l'Aarc, en tant qu'entreprise publique placée sous la tutelle du ministère de la Culture a un rôle important dans le dispositif du livre. Elle agit sur des missions bien précises qui sont celles du rayonnement culturel, dont la promotion de la culture algérienne à l'étranger et l'accueil des cultures du monde en Algérie. Pour ce qui est du livre, il y a un besoin que ce soit en matière d'achat de droits, ou en matière d'accompagnement de nos éditeurs dans leurs tentatives de pénétrer le marché étranger du livre. Il fallait qu'on soit là pour les rencontrer, pour être aux côtés du livre. “En effet, tout au long du 16e Salon du livre, l'Aarc a axé sa présence sur des manifestations liées au livre (écriture, édition…). Les différents publics professionnels et des écrivains avaient animé des conférences consacrées à la littérature d'Afrique du Sud, considérée comme l'une des plus remarquables dans le continent (avec l'intervention de Breyten Breytenbach). Trois journées ont été consacrées à la belle aventure du magazine littéraire français Lire. Par ailleurs, des éditeurs algériens (Dalimen et Chihab) ont abordé la problématique de la promotion de la littérature algérienne à l'étranger. Ces derniers “ont avancé des idées et des pistes. Nous serons amenés à nous rencontrer avec ces professionnels pour discuter de la possibilité de travailler sur ce qui a été préconisé”, déclare M. Ben M'hidi, qui évalue cette première participation au Sila 2011 de positive. Des rencontres avec des auteurs sur leurs parcours ont été également organisées. L'un des moments forts de la participation de l'Aarc au 16e Sila, a été le concours d'écriture qui s'est déroulé sur deux jours. Les lauréats pourront participer à un atelier d'écriture. Serait-ce là l'occasion de “dénicher” les écrivains de demain ?