Depuis sa création, l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) va à la rencontre du public. L'agence prendra part au 16e Salon international du livre d'Alger. Un pas franchi pour une meilleure communication, mais surtout une meilleure visibilité. Créé par le ministère de la Culture, cet organisme a pour mission de servir de relais ou d'intermédiaire aux artistes algériens, mais également aux organisateurs d'événements culturels et artistiques, contribuant ainsi au “rayonnement” de la culture algérienne, d'une part, et en général, d'autre part. Pour cette participation au Sila 2011, les responsables de l'AARC, plus particulièrement ceux du département Livres et documentations, ont élaboré un programme, largement intéressant, dans la mesure où le public pourra voyager et surtout découvrir. À cet effet, un vaste chapiteau a été dressé à côté de celui du Sila, permettant ainsi une indépendance et une certaine complémentarité. Car vu ce que propose l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel, il ne peut y avoir que du plaisir pour les amoureux des mots et des livres. Le déroulement des activités de l'AARC s'articulent autour de plusieurs escales. Pour rappel, ces activités sont “liées à ses missions dans le domaine du livre et de la promotion de la littérature”. Tout au long de ces dix jours de joutes livresques, on a assisté à des rencontres-débats avec des auteurs et d'autres professionnels du livre. Ainsi, deux “expositions synthétiques” sont prévues. La première qui s'intitule “L'AARC et le livre” revient sur les premières actions de cette agence en matière de promotion de la littérature algérienne à l'étranger, l'accueil des littératures du monde dans notre pays, ainsi que le soutien aux initiatives autour du livre… La seconde a trait à la littérature sud-africaine. Ce sera une vraie découverte d'une des plus remarquables littératures du continent, et ce, par la richesse de sa production et la notoriété internationale de ses écrivains. À cet effet, des intervenants de haute facture rencontreront le public algérien, des poètes, des écrivains pour discuter ou raconter cette littérature qui s'est forgée des spécificités de la nation sud-africaine. Parmi les participants, on note des poètes, des écrivains dont le célèbre Breyten Breytenbach, qui figure parmi les écrivains les plus remarquables de la littérature d'Afrique du Sud et tient également une place appréciable dans la littérature mondiale. Y seront également présents Vovani Bila, Rian Malan, Charl-Pierre Naude et Zukiswa Wanner. Par ailleurs, Philippe Delaroche, le rédacteur en chef du magazine littéraire français Lire, et le critique Julien Bisson, de la rédaction, viendront faire part de leur expérience, parler des tendances mondiales de la critique littéraire, du regard porté sur la littérature algérienne, etc.Entre autres rendez-vous que donne l'AARC, deux cycles de deux rencontres autour de thèmes différents. Dans le premier, “Auteurs, comment écrivez-vous ?”, des romanciers, des nouvellistes, des poètes et des critiques littéraires aborderont leur expérience personnelle et dévoileront comment ils travaillent. Une manière de découvrir les dessous de l'écriture. Le second est : “Comment promouvoir la littérature algérienne à l'étranger ?” Pour répondre à cette question, n'y a-t-il pas mieux que les points de vue des professionnels du livre, à savoir les éditeurs, les libraires, les distributeurs… ? Par ailleurs, lors du 2e week-end du Sila, l'AARC organise un “concours littéraire in situ” intitulé “Concours pages blanches”. Si vous aimez l'écriture et vous avez entre 20 et 30 ans, n'hésitez pas à y participer. Le principe est simple comme : rédiger sur place une à deux pages sur un sujet tiré au hasard, sélectionné par un jury. Un programme diversifié à travers lequel l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel veut rester fidèle aux principes de sa mission dont ceux de promouvoir la culture algérienne à l'étranger et d'accueillir les cultures du monde en Algérie.