Ces dernières années, les autorités locales ont alloué des enveloppes financières faramineuses dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens. De nombreux programmes ont été mis en place au niveau de toutes les communes et particulièrement au chef-lieu de wilaya qui est censé être la vitrine et la locomotive de la région. L'éclairage public a bénéficié de plusieurs opérations salutaires puisque des centaines de réverbères ont été installés par des entreprises spécialisées le long des pénétrantes, des boulevards, avenues, artères, agglomérations, bourgades, quartiers et cités. Un effort particulier a été consenti à la grande satisfaction des habitants ravis de se permettre des sorties nocturnes puisque les conditions sécuritaires sont remplies. Toutefois, des anomalies et des carences ternissent ce tableau auquel les pouvoirs publics accordent un grand intérêt. En effet, la grande cité Gahdour-Tahar, implantée sur les hauteurs de la ville et espace de prédilection des familles guelmies qui s'y adonnent aux promenades, est plongée dans l'obscurité totale chaque nuit et ce, depuis plusieurs semaines. Tous les lampadaires sont inopérants pour des raisons inexpliquées car il n'est pas évident que toutes les ampoules soient grillées. Certains estiment que cette situation est engendrée par le délestage mais d'autres rétorquent que tous les autres secteurs de la ville sont bien éclairés la nuit. De toute évidence, la cité Gahdour qui abrite des centaines de familles résidant dans des bâtiments collectifs, souffre d'une absence totale d'éclairage public. Cette défection crée un climat d'insécurité qui encourage les bandes de délinquant à opérer des méfaits et des agressions répétés. Un appel pressant est lancé aux autorités locales pour s'impliquer rapidement car les élus locaux continuent à s'illustrer par leur immobilisme et leur laisser-aller qui désespèrent les Guelmis. Gageons que cette requête citoyenne sera prise en charge par le chef d'exécutif de la wilaya ! Hamid Baâli