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31 ans après le séisme du 10 octobre 1980
Le préfabriqué à l'épreuve du temps
Publié dans Liberté le 11 - 10 - 2011

C'est le calvaire au quotidien pour les milliers d'habitants, en raison de la dégradation constante des baraques, soit à Aïn Defla soit à Chlef, dont la durée de vie a expiré depuis deux décennies.
La population des monts du Cheliff et du Dahra, ex-El-Asnam, ont commémoré le 31e anniversaire du séisme du 10 octobre 1980, d'une magnitude de 7,2 sur l'échelle de Richer, causant la mort de plus de 5 000 personnes et plus de 1 000 disparus. Des centaines de maisons et immeubles ont été complètement rasés, notamment à Chlef, El-Attaf, Oued Fodda, El-Abadia. Trois décennies après, la situation reste inchangée sur le plan de relogement. Les structures préfabriquées demeurent toujours présentes dans la wilaya de Aïn-Defla, notamment dans les communes d'El-Attaf, El-Abadia, El-Amra, Haï Bouyahia.
Le préfabriqué abrite encore en 2011 des centres de soins ou des écoles. Nous citerons à titre d'illustration, le CEM El-Ghazali et l'hôpital d'El-Attaf.En fait, c'est le calvaire au quotidien pour les milliers d'habitants, en raison notamment de la dégradation constante des baraques dont la durée de vie a expiré depuis 20 années. Il faut savoir que des enfants en bas âge et des personnes du troisième âge ont été atteints par des maladies graves liées à l'utilisation de certains matériaux, tels que l'amiante conjuguée au climat rude durant les saisons chaudes, générant ainsi des odeurs nauséabondes et nocives pour la santé.
Les détériorations sont visibles à tous les niveaux. La rouille gagne de plus en plus les baraques, notamment métalliques. La chaleur torride, qui a atteint ces dernières années un pic sans précédent, a aggravé davantage les conditions de vie. Rappelons que la wilaya mère de Aïn Defla avait bénéficié, dans le cadre du programme d'urgence, de 19 073 logements préfabriqués et d'un ensemble d'équipements socio-éducatifs conçus selon le même système. Les spécialistes dans le domaine de la construction et les écologistes considèrent déjà ce patrimoine comme un bidonville qui ne dit pas son nom, puisque ce type de construction a donné malheureusement naissance à une série d'autres problèmes, dont la prolifération des constructions illicites. Il faut savoir que les autorités centrales avaient opté pour cette solution d'urgence à caractère provisoire dans l'attente de la reconstruction définitive de la région Chlef et de Aïn Defla.
Promesse non tenue, puisque cette phase n'a jamais vu le jour. La dernière visite du chef de l'Etat dans la wilaya de Chlef n'a pas résolu le problème du préfabriqué, et ce en dépit des promesses. En fait, la dernière phase devait être officiellement lancée en 1986, selon les engagements du gouvernement de l'époque. En l'absence de volonté politique, le dossier traîne toujours, et tout porte à croire qu'il a été jeté aux oubliettes.
Les associations et comités de quartier reviennent à la charge et exigent une prise en charge réelle et urgente de leur situation en tant que sinistrés et non comme des cas sociaux.
La préoccupation majeure demeure ce matériau cancérigène qu'est l'amiante et la dégradation continue du bâti et l'environnement des sites en question. En attendant, les autorités locales affirment que toutes les difficultés ont été recensées et soumises à qui de droit.
B. BOUZAR
rescapé 12-10-2011 21:40


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