La 2e édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA 2011) a ouvert ses portes, hier, au Palais des expositions (Emec) de M'dina J'dida, à Oran. Plus de 70 exposants nationaux et étrangers prennent part à cette manifestation économique et scientifique organisée par l'agence Myriade Communication. Ainsi, du 19 au 21 octobre, des professionnels se retrouveront à l'ERA 2011 pour trouver des réponses aux questions liées à l'évolution des contextes réglementaire et fiscal, des technologies, des métiers et des savoir-faire dans le domaine des énergies propres et renouvelables. L'ERA 2011, qui s'étend sur une superficie de 7 000 m2, se décline en quatre espaces dont la grande nouveauté par rapport à 2010 est l'espace relatif aux organismes de formation et des institutions dont l'objectif est de répondre aux besoins en matière de formation ou de recrutement de compétences. Des organismes financiers sont également présents pour répondre aux jeunes entrepreneurs pour le montage de leurs projets dans le domaine des énergies nouvelles. “Cette aptitude se consolide et se réaffirme en 2011 : l'Algérie se dote d'un ambitieux programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans pour porter à 40% la part du solaire et de l'éolien dans la production d'électricité”, selon le représentant du ministère de l'Energie et des Mines. Dans ce cadre, 65 projets seront mis en œuvre. Compte tenu de la tendance actuelle et de sa spécificité, ce Salon des énergies propres et renouvelables et du développement a drainé beaucoup de monde dès le 1er jour de son inauguration. MM. Blaszczyk et Jaroszewicz, respectivement ministre polonais de l'Environnement et chargé d'affaires à l'ambassade à Alger parlent franchement de coopération bilatérale dans les domaines de la gestion de l'eau et des déchets. “Nous sommes ici pour travailler ensemble à l'effet de concrétiser une lettre d'intention entre les deux ministères de nos pays respectifs.” “L'Algérie représente à nos yeux un interlocuteur important dans l'élaboration de propositions se rapportant aux changements climatiques en Algérie mais aussi pour son rôle prépondérant en Afrique”, a indiqué M. Blaszczyk. Il ne manquera pas de souligner l'éventualité de déboucher sur des partenariats pour travailler avec des sociétés algériennes dans le domaine de l'épuration des eaux usées. Les Allemands sont également présents à cette édition tout autant que les Hollandais visent essentiellement le marché des énergies solaires et éoliennes. C'est dans ce contexte que la Chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande projette d'organiser une rencontre entre les partenaires économiques des deux pays le 15 novembre prochain à Alger. Concrètement, il s'agit de mettre en œuvre un programme d'installation d'une puissance d'origine renouvelable de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030 dont 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale en électricité et 10 000 MW à l'exportation. Le même programme inclut la réalisation, d'ici à 2020, de 60 centrales solaires photovoltaïques et solaires thermiques, de fermes éoliennes et centrales hybrides. K. REGUIEG-ISSAAD