En effet, le nouveau programme de l'OPGI, dans son ensemble, connaît une lenteur dans le lancement. Tout d'abord, le nouveau programme des 9500 logements (9000 logements sociaux locatifs et 500 logements publics aidés), parmi lesquels 4600 ont été localisés, les études achevées et l'appel d'offres concernant 418 autres inscrit, sera lancé incessamment. Cela étant, 3900 logements sociaux attendent la parution du concours d'architecture dans la presse. Quant aux 500 LPA, les procédures d'acquisition du terrain sont en cours. Installé il y a à peine 4 mois, le nouveau directeur général de l'OPGI, Bitout Kamel, a hérité d'une situation peu enviable. Des dettes dépassant 60 milliards de centimes, dont 12 milliards concernent les entreprises de réalisation du programme LSP, un programme LSP pour lequel l'OPGI a déboursé de ses fonds propres 37 milliards pour son financement (60 logements à Ouled Hamla, 70 à Aïn Beïda et 61 à Sigus), selon le directeur. Ces projets n'ont pas été validés par la Dlep. Officiellement ils n'avaient aucune existence légale. “à partir du mois d'août, on a fait valider celui d'Ouled Hamla par le comité technique. S'agissant des 70 de Aïn Beïda, nous avons obtenu, après moult réunions avec les bénéficiaires, l'aval du ministère de l'Habitat pour la régularisation.” Le DG a, par ailleurs, précisé que “99% des projets sont hors délai. Il y a aussi beaucoup d'avenants, plus de 200”. Il faut ajouter à cela des créances de l'ordre de 120 milliards de centimes, dont 14 milliards détenus sur les administrations publiques. à propos des locaux commerciaux et des produits de cession, le directeur est catégorique : “Après des mises en demeure, nous allons saisir la justice.” Quant aux logements, il s'est dit prêt à accorder des facilités, il suffit de faire une demande à la direction. La direction de l'Office, en l'absence d'encadrement, se rabat sur les jeunes diplômés inscrits à l'Anem. Abordant le problème des 48 locaux à usage commercial, situés à Aïn M'lila, le directeur dira que ce sont des locaux d'un ancien programme LSP, et leur situation n'est pas claire. “Nous sommes en train de rassembler les dossiers de base pour la régularisation”, explique-t-il. En réponse au recours adressé au wali d'Oum El-Bouaghi par le conseil local du Conseil national de l'ordre des architectes, en date du 11 octobre 2011, signé par son président et dont Liberté détient une copie, il nous a déclaré que “la réglementation permet, dans le cadre du concours d'études, de faire des recours dans les 10 jours devant la commission compétente, article 114 du code des marchés publics. Le cahier des charges a eu l'approbation du comité des marchés”. B. NACER