La surcharge n'est plus un fait nouveau dans les hôpitaux algériens. C'est devenu presque une franchise si l'on considère que les patients sont parfois entassés par deux, voire trois sur un même lit, notamment dans des maternités. Mais il y a encore plus fort. Le week-end dernier, des parturientes ont été obligées par le personnel médical d'acheter du coton, des gants, des compresses, du fil et même des draps pour le bloc opératoire… Tout le matériel nécessaire, en somme, pour subir une césarienne. Cela s'est passé à la maternité du CHU Ibn-Badis de Constantine, un établissement dépendant du département de Djamel Ould-Abbès !