Eurodéputés, fonctionnaires du Parlement européen ou de la Commission européenne et aussi des journalistes des pays du vieux continent n'ont pas cessé de s'enquérir, auprès des journalistes algériens, de la situation politique qui prévaut dans cet état, épargné jusqu'alors par les turbulences qui secouent les autres régions du monde arabe. Le rendez-vous électoral du printemps prochain est alors attendu comme une occasion pour mieux cerner le cas Algérie. à ce titre, Alar Olljum, conseiller au Service européen d'action extérieur, a confirmé que les autorités algériennes consentaient à recevoir une délégation de l'Union européenne pour suivre le déroulement des élections législatives de 2012. Pour Pier Antonio Panzeri, eurodéputé sociodémocrate, “l'Algérie ne pourra plus vendre son image à l'étranger si le processus démocratique n'est pas mené à terme”. Il a ajouté, sans donner plus de détails, qu'il existait “des pressions objectives pour amener ce pays au changement”. S. H.