Les habitants des cités limitrophes de la station ont procédé à la fermeture de l'aire de stationnement des bus Tahtouh dernièrement, action par laquelle ils revendiquent une solution radicale à un problème qui, depuis plusieurs années, n'a cessé d'empoisonner leur vie. Exaspérés par les multiples nuisances engendrées par le mouvement de véhicules de transport urbain de voyageurs, les riverains de la station centrale ont décidé de passer à l'action en fermant les accès et les quais d'où partent les dessertes vers les quartiers périphériques de la ville. En effet, les habitants des cités limitrophes de la station ont procédé à la fermeture de l'aire de stationnement des bus Tahtouh, samedi après-midi, action par laquelle ils revendiquent une solution radicale à un problème qui, depuis plusieurs années, n'a cessé d'empoisonner leur vie. Pour les représentants du quartier, la présence de la station est une source de nuisances sonores causées par les klaxons et les cris gutturaux, et est devenue une source de maladies, dont les pathologies respiratoires provoquées par les gaz d'échappement des véhicules, envahissant les habitations et empêchant l'ouverture des fenêtres. Pour éviter la paralysie du transport urbain, la direction des transports a dû trouver un palliatif en proposant aux propriétaires de véhicules de continuer à assurer leurs dessertes à partir de certains arrêts provisoires situés dans les principales artères. Mais cela ne s'est pas fait sans créer d'autres problèmes qui sont venus se greffer aux conditions difficiles de circulation existant au niveau de certaines rues. La transformation des arrêts en points de stationnement provisoires n'a aucunement arrangé les choses, car faite au détriment de la fluidité de la circulation qui, de ce fait, s'en est trouvée encore plus compliquée, suscitant l'ire des automobilistes et des piétons. L'on déclare que la démarche n'est qu'une solution provisoire, car le règlement définitif du problème se fera lorsque l'entreprise publique de transport urbain de voyageurs commencera à assurer des dessertes continues entre Draa Smar et Ouzera en passant par le pôle universitaire et la ville de Médéa. Le démarrage de l'activité de l'entreprise est prévu pour les prochaines semaines, sachant que l'enveloppe destinée à l'aménagement de son siège et de son parc de stationnement a déjà été mobilisée par les pouvoirs publics. M. EL BEY