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Essi moh à propos de son album “Zendjabil v2.0”, à liberté
“Une dénonciation des discours moralisateurs”
Publié dans Liberté le 08 - 12 - 2011

Il s'est fait connaître via le web et ce fut le succès. Son album Zenjabil v2.0, sorti en octobre en France, disponible également sur la toile, sortira bientôt en Algérie. Des projets de concerts également pour l'année 2012. Dans cette interview, il décortique son nouvel opus.
Liberté : Zenjabil v2.0 est dans les bacs en France depuis le 5 octobre 2011. Pourquoi ce titre ?
Essi Moh : L'album est en vente dans plusieurs autres pays. Le titre vient du nom de la racine (Zenjabil/ Skendjbir/ Gingembre), qui est utilisée (en plus de son côté aphrodisiaque) pour traiter la nausée dans la médecine orientale, elle est utilisée aussi pour détendre et réduire le stress… L'album se veut dans le même sens un moment de détente dans la vie de tous les jours, une vie qui peut nous donner parfois la nausée.
Composé de neuf titres, cet album est un florilège de styles musicaux différents…
Oui, je me suis fait plaisir, il y a de tout. On retrouve des thèmes, des rythmiques et des riffs de styles très différents : du tango, du chaâbi, du rock, de la soul, du blues et même du jazz. Ce sont des styles auxquels je suis sensible… Disons que l'univers musical d'Essi Moh est un brassage de tous ces courants.
Dans vos chansons, vous survolez différents thèmes relatifs à la société algérienne. Est-ce une dénonciation ou un constat ?
Cela dépend des chansons. Dans le morceau Teffawe, je fais un constat, je relate un vécu avec ses différentes phases, alors que dans Khatini, c'est plutôt une dénonciation. Une dénonciation des discours moralisateurs qu'on nous a servis et qu'on nous sert toujours, à l'école, au travail, au marché, dans les transports… Je suis blasé par ces discours, surtout quand je vois que les actes ne suivent pas. Je ne crois pas qu'un système, aussi bon soit-il, puisse changer à lui seul notre quotidien. Une grande partie de ce travail est relative à l'individu lui-même qui fait le choix de s'apitoyer sur son sort et d'attendre ou de se lever et de travailler pour s'améliorer. Cela ne minimise pas les difficultés qu'on peut avoir dans un système bancal. Je pense juste qu'un grand discours ou un système ne fera pas le travail à notre place. C'est ce que j'ai voulu exprimer dans ce morceau.
L'ironie et l'humour sont présents dans vos chansons, surtout dans Laaroussa – dont le clip est déjà visible sur le net – où vous survolez les problèmes de couple. Est-ce une manière de dédramatiser ?
Cette chanson n'est pas une œuvre misogyne. En réalité, c'est une caricature de la fierté dans l'amour. Elle illustre une dispute orchestrée par l'absurdité de la colère qui engendre très souvent de la violence (verbale ou autre). Dans ce genre de sujets, l'humour est un allié, nous rions de nous-mêmes et des fois nous prenons conscience.
Ce qui m'a aussi motivé, ce sont toutes ces chansons d'amour mielleuses, où tout baigne et où tout se passe à merveille, où l'homme chante des sérénades à sa bien-aimée et lui crie son amour en l'enivrant de promesses. Sauf que les relations de couple sont aussi des moments de disputes…
J'appréhendais un peu la réaction pour ce morceau, mais les gens l'ont compris et aimé.
A. I.


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