La Société de gestion des participations (SGP), région Centre, a lancé un avis à la privatisation de trois briqueteries ainsi que le siège de la Société nationale de production des matériaux. L'avis à la privatisation, publié hier dans certains journaux, invite les éventuels candidats à la reprise de ces briqueteries à se rapprocher des services de la SGP régionale Centre pour y retirer les dossiers de soumission, accomplir les formalités exigées par le cahier de charges et s'acquitter des droits exigibles (10 000 DA pour les résidents et 150 dollars pour les non résidents). La Société de gestion des participations indique que la date limite de retrait des dossiers est fixée au 3 décembre prochain et celle des soumissions au 14 janvier 2004. La durée de validité de la soumission est de trois mois à partir de la date limite de dépôt des soumissions. Initiée en conformité avec l'ordonnance 01.04 du 20 août 2001 et les résolutions du Conseil de participation de l'Etat, cette opération est ouverte à toute personne morale ou physique. Les candidats intéressés peuvent soumissionner pour une ou plusieurs briqueteries, précise-t-on dans le placard publicitaire. Les briqueteries concernées sont la SPA briqueterie Ennadjah située à la zone industrielle de Rouiba, la briqueterie Menaceur et la briqueterie Hamr El-Aïn filiales de l'entreprise Sopromat. La SPA briqueterie Ennadjah, précise-t-on, est une entreprise spécialisée dans la production de briques creuses 5, 8 et 12 trous ainsi que de la brique pleine hourdis en terre cuite. Sa capacité installée est de 30 000 tonnes par an. La briqueterie Menaceur, dont le siège est situé à Menaceur, wilaya de Tipasa fabrique les briques creuses de 8 et 12 alvéoles. Sa capacité installée est estimée à 50 000 tonnes par an. Celle de Hamr El-Aïn, toujours dans la wilaya de Tipasa, ne fabrique que les briques creuses de 8 alvéoles, et sa capacité installée est de 24 000 tonnes par an. Dans le lot proposé à la vente figure aussi le siège de la Société de production de matériaux (Sopromat). Pour rappel, un certain nombre de briqueteries a été proposé dans le passé à la vente. Des offres ont même été enregistrées et étudiées. Mais pour des raisons que le gouvernement n'a jamais voulu expliquer, aucune opération n'a abouti. M. R.