Les premiers souscripteurs de la wilaya d'Alger, inscrits au programme en 2001 au programme AADL, ont manifesté, hier, leur colère, devant le siège social de l'AADL de Saïd-Hamdine. Selon leur délégué, Nabil Bel Haddad, cette affaire remonte au 18 août 2001 quand les citoyens se sont inscrits à l'AADL dans le programme location-vente. “Mais en 2002, les dossiers ont été transférés vers la formule dite AADL-Cnep. Une formule dans laquelle 65 000 logements étaient programmés au niveau national. À ce jour, seuls les citoyens de la capitale n'ont pas bénéficié de logements”, a précisé le délégué avec une rage qui se lisait sur son visage et sur les visages des autres manifestants. Et d'ajouter : “Nous sommes victimes d'une gestion arbitraire ne répondant à aucun critère d'évaluation et de classement afin de réhabiliter notre droit légitime à faire bénéficier des citoyens inscrits bien après nous (2002, 2003 et 2004). Devant cet état de fait, nous poursuivons la protestation pacifique qui demeure la seule voie pour faire aboutir nos revendications.” Et l'un des manifestants, A. Rahal, de nous confier : “Je suis à la recherche d'un toit dans le cadre des programmes quinquennaux lancés par Son Excellence le président Bouteflika (1 million de logements entre 2004-2009 et 2,5 millions de logements). Entre-temps, je suis logé à Bologhine chez une amie de la famille, mes deux enfants âgés respectivement de 21 ans et 18 ans et moi.” Et un autre manifestant aami Saïd de se plaindre : “J'ai 52 ans. Nous occupons mes trois frères et moi, tous mariés avec enfants, un F3 à Bab El-Oued. En tout, ce sont 14 membres. Je suis algérien alors j'ouvre le droit à un logement. Où veulent-ils qu'on aille. Il n'y a pas un autre pays pour nous accueillir !!” “L'ironie du sort” AADL “est synonyme de justice dans la langue de Molière”, a rétorqué M. Nabil Bel Haddad. Il faut noter qu'au moment où nous mettons sous presse, ils étaient plus de 1 000 citoyens présents à cette manifestation. Rosa Hendel