Inconvénient fâcheux de l'effort de réfection de la voierie urbaine, au point que de nombreux citadins regrettent parfois la remise en état des chaussées à l'intérieur du périmètre urbain de la ville, la voie se révèle subitement libre, ouverte aux automobilistes fous du volant qui s'adonnent partout aux rallyes ! Un comportement aux conséquences certainement fâcheuses, voire fatales, qui suscite colère et indignation. En ce sens, quelque 50 requêtes sollicitant l'installation de ralentisseurs, le long de pratiquement tout le réseau routier desservant quartiers et cités de la ville, ont été adressées par des associations et des groupes d'habitants aux services municipaux compétents. Des réclamations portant sur la solution la plus facile improvisée face au fléau de la folie au volant, “initiées” ces dernières années par les habitants des agglomérations rurales et des douars riverains des axes routiers à grande circulation, auxquels les autorités locales ont pris habitude de répondre favorablement, surtout au lendemain d'accidents mortels. De par l'excès de vitesse, et la circulation à vive allure, qu'encouragent la platitude et le bon état des chaussées, les automobilistes et les cyclomotoristes, sans scrupule, menacent en permanence la sécurité des autres usagers de la route, notamment les piétons et les enfants en particulier. Preuve quantifiée, il ne peut y avoir mieux que les statistiques de la police urbaine. Durant le mois de novembre passé, les dits services ont enregistré 40 accidents, soit 1,3 accident/jour, survenus dans les zones urbaines relevant de leur compétence. Des accidents ayant fait 52 victimes, souffrant de blessures plus ou moins graves. Bon an, mal an, on n'enregistre pas moins de dix morts, ayant rendu l'âme dans les accidents survenant en milieu urbain. En réaction aux sollicitations de la population, il a été décidé la constitution d'une commission technique, composée de membres de l'APC de Mostaganem, de la direction de wilaya des Travaux publics, de la sûreté de wilaya, et des services de la Gendarmerie nationale. Une commission présidée par le chef de la daïra, qui sera appelée à examiner les doléances en vue de dégager les solutions techniques adaptées aux tronçons dangereux signalés par les associations et les groupes d'habitants. La commission jugera s'il y aura opportunité ou nécessité d'y installer des dos d'âne, sinon proposer d'autres alternatives techniques. M. O. T.