Jur la vingtaine d'arrêts de bus du transport urbain que comporte le parcours Ouled Yaïch-Blida centre-ville, trois ou quatre endroits seulement sont dotés d'abribus pour protéger les usagers des aléas du mauvais temps. Le constat est identique sur les autres parcours : Beni Mered, Beni Tamou, Khazrouna, Soummaâ et même au centre-ville. Des chaussées défoncées ajoutent aux déboires des « infortunés guetteurs » des minibus. Souvent des cavités formées à proximité de ces points d'arrêt qui, en temps de pluie, se transforment en de véritables mares, obligeant parfois les usagers à y tremper leurs pieds pour pouvoir accéder enfin au bus. Précisons qu'au niveau d'autres endroits, beaucoup de chauffeurs de minibus, et pas des moindres, ont pris la fâcheuse habitude de chevaucher les trottoirs pour éviter les parties défoncées du pavé goudronné. Ces comportements ont causé parfois, des accidents mortels. Sur ces mêmes itinéraires, la plupart des arrêts manquent aussi d'espaces aménagés au stationnement. Cette situation oblige souvent les transporteurs à parquer leurs minibus en pleine ligne droite sur des positions déjà occupées par un intense trafic routier, où règnent souvent des embouteillages. Sur la voie express vers Beni Mered, au niveau du club hippique, des bus stationnent, ce qui n'est pas sans risques et sur les automobilistes circulant à vive allure sur ce tronçon et sur les occupants de ces bus.