“Le CNS est là pour assurer la cohérence des données statistiques dans le cadre de la politique nationale de la statistique. Aujourd'hui, nous sommes réunis pour discuter de la meilleure façon de redynamiser le système national de la statistique, de préciser les responsabilités de manière à ce que cette cohérence existe et aussi pour qu'il n'y ait pas un chiffre important qui puisse sortir sans que le CNS donne son label.” C'est ce qu'a indiqué hier le ministre de la Prospective et des Statistiques, Abdelhamid Temmar, à la presse en marge des travaux de la session ordinaire du CNS. Selon le ministre, 80% des données statistiques proviennent des différents départements ministériels, d'où l'importance d'organiser une assistance technique et d'appui pour ces ministères et institutions publiques pour la création de bases de données aux normes internationales. Le bureau du CNS, qui s'est réuni le 15 septembre dernier, a élaboré quelques recommandations en vue d'améliorer l'environnement statistique, a souligné le ministre à la presse avant d'indiquer qu'il a été décidé à l'issue de cette réunion de délocaliser le secrétariat technique du CNS de l'Office national des statistiques (ONS) au niveau du siège du MPS et son rattachement à la direction générale des méthodes et de l'organisation du système statistique (DGMOSS) au MPS. Le ministre de la Prospective, également président du CNS, a décidé aussi de la mise en place d'un comité ad hoc relatif aux amendements et modifications des textes d'application du décret législatif, d'un groupe de travail pour l'élaboration d'une liste d'experts et d'une procédure normalisée permettant l'articulation optimale entre les différentes composantes du système national de la statistique et son élargissement au niveau des wilayas pour obtenir des données territoriales. Il a également appelé les cadres du secteur à utiliser la base de données dont dispose le Forum des chefs d'entreprise (FCE). La redéfinition des fonctions des commissions, en privilégiant l'approche sectorielle et la mise en place d'une commission chargée des ressources humaines, ainsi que l'établissement d'une feuille de route pour chaque commission ont été préconisés. De même qu'une réflexion sur la problématique de l'identifiant commun et son traitement par un ancrage juridique a été engagée. NADIA MELLAL