Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a présidé, hier au siège de la Cour suprême, la cérémonie de sortie de la 19e promotion d'élèves magistrats, à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire 2011-2012. Baptisée du nom du défunt Mohand Issad, cette promotion est composée de 291 élèves, dont 144 magistrates et 2 magistrats de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur général de l'Ecole supérieure de magistrature, M. Hocine Mabrouk, a souligné que cette nouvelle promotion “constitue un nouveau jalon dans l'amélioration de la qualité de l'action judiciaire”, précisant que les élèves de cette promotion “ont suivi une formation de trois ans au cours de laquelle ils ont fourni d'énormes efforts qui leur ont permis d'améliorer leur niveau d'instruction et professionnel”. Il a, en outre, ajouté que 1 226 élèves suivent actuellement leur formation à l'Ecole supérieure de magistrature, après le recrutement cette année de 470 étudiants pour la deuxième fois consécutive, précisant qu'outre la formation fondamentale, cette dernière organise des cycles de formation continue au profit des magistrats dans différentes spécialités englobant plusieurs domaines, encadrés par des experts nationaux et étrangers. Le président Bouteflika a remis, à cette occasion, des présents et des attestations d'honneur aux dix premiers de la promotion. Les nouveaux diplômés ont, pour leur part, remis un cadeau symbolique au président de la République en reconnaissance de ses efforts pour le développement et la modernisation de la justice. Par la même occasion, la famille du défunt Mohand Issad, du nom duquel la nouvelle promotion a été baptisée, a été honorée. À la fin de la cérémonie, le président de la République a pris une photo souvenir avec les élèves de la promotion sortante. Né le 19 mai 1936, Mohand Issad était titulaire d'un doctorat en droit international (1968) et devient professeur agrégé en droit en 1969. Il était également membre du barreau d'Alger depuis 1964 et avocat agréé près la Cour suprême depuis 1970. Décédé le 28 avril 2011, le défunt a enseigné dans plusieurs universités aussi bien en Algérie qu'à l'étranger et est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles en droit. À cette occasion, le directeur de l'Ecole supérieure de magistrature a salué les qualités du défunt “connu pour son intégrité et son sérieux, en témoigne, a-t-il dit, sa désignation par le président de la République en 1999, à la tête de la Commission nationale de réforme judiciaire (CNRF)”. R. N./APS