Dans un communiqué transmis à la rédaction, le syndicat de l'Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP) menace de débrayer. Un préavis de grève d'une durée de 27 jours a été déposé mardi passé, lit-on dans le communiqué, auprès des autorités concernées. Le syndicat de l'ENGTP a décidé de recourir à une grève générale de deux jours pour les 7 et 8 décembre prochain. Selon le communiqué, la réunion du 10 novembre dernier, initiée sous l'égide de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie et du ministère de l'Energie, avec la participation du groupe Sonatrach, de la direction générale de GTP, a été un échec. Le syndicat souligne “le refus catégorique du PDG d'évoluer dans ses positions”. “Aucun résultat qui satisfasse les revendications légitimes des travailleurs et, en particulier l'augmentation des salaires, la sous-traitance, la location du personnel et des prestataires privés, la permanisation,… n'a été enregistré au cours de ladite réunion”, précise le communiqué. La grève semble être le dernier recours pour le syndicat qui souligne que plusieurs rencontres ont eu lieu avec l'employeur, pour la satisfaction de la plate forme de revendications adoptée “à l'unanimité”, le 14 janvier 2003. Le syndicat affirme qu'aucune des rencontres “n'a pu aboutir à des réponses satisfaisantes”. Un procès verbal de non-réconciliation a même été établi par l'inspection du travail de Réghaïa territorialement compétente, affirme le syndicat, d'où le recours à la grève. En cas de non-satisfaction des revendications, le syndicat d'entreprise menace de rendre répétitive la grève, à raison de trois jours par mois jusqu'à la satisfaction de la plate forme de revendications. M. R.