Une mort horrible, atroce C'est le moins que l'on puisse dire de cette fin tragique qu'a connue une jeune fille et de la main de son ex-fiancé ! Un drame dont a été le théâtre une ruelle, quelque peu déserte, dans le centre de la ville d'El-Azizia, chef-lieu de daïra situé à 91 km à l'extrême nord-est de Médéa. En effet, selon les premières informations que nous avons recueillies au niveau de la cellule de communication et des relations publiques (CCRP) de la sûreté de wilaya de Médéa, il était autour de 10 h du matin en cette journée de mercredi dernier, lorsque le dénommé H. H., âgé de 30 ans, gardien de nuit à l'école primaire Ali Hacini à El-Azizia où il demeure, aborda dans cette ruelle déserte la dénommée F.A., âgée de 29 ans, agent de salle dans la cantine de cette même école primaire et qui n'était autre que son ex-compagne, plus précisément son ex-fiancée. Sans avertir, H.H. asséna un coup de couteau à sa victime qui tomba à terre, ce dont profitera H.H. pourl'égorger totalement d'une oreille à l'autre. Laissant sa victime gisant dans une mare de sang, H.H. prendra la fuite vers une destination qui demeurait encore inconnue à l'heure de l'envoi, vendredi matin, du présent article. Sitôt alertés, les éléments de la sûreté de daïra d'El-Azizia, accompagnés de ceux de la Protection civile, se rendirent immédiatement sur les lieux du drame où le médecin ne put que constater le décès de la jeune fille, dont la dépouille a été acheminée vers la morgue de l'établissement public hospitalier (EPH) de la ville proche de Tablat. Selon les premiers éléments de l'enquête qui a été immédiatement ouverte par les agents de la police judiciaire de la sûreté de daïra d'El-Azizia, ce drame est survenu à la suite d'un différend sentimental qui avait opposé les deux ex-fiancés, la jeune fille ayant décidé unilatéralement de rompre, ce qui a été confirmé par la sœur de la victime. Pour rappel, c'est le deuxième drame, un meurtre à l'aide d'une arme blanche, qui vient de secouer la paisible ville d'El-Azizia en moins d'un mois. Le premier, à la fin du mois de ramadhan, avait coûté la vie à un jeune homme qui avait été poignardé à mort.