Il a seulement 9 ans et il souffre, depuis sa naissance, d'une maladie très rare qui le handicape. Il est atteint d'une obésité morbide, que les spécialistes appellent la maladie de Prader Willi. C'est une déficience hormonale qui provoque une obésité morbide. Selon le père du jeune Dassin, “c'est à cause d'une erreur gynécologique” qui a provoqué cette maladie. “Il a passé plusieurs mois à l'hôpital”, raconte le père, en soulignant que durant cette période, Dassin était sous gavage, car “il n'avait pas la force pour téter” en raison de certains nombres “de dérèglements physiques” qu'il a contractés au cours de sa maladie. Depuis, ajoute encore le père, “Dassin est sous traitement médical très onéreux”. Il a besoin, en fait, d'injections d'hormones de croissance. Ce médicalement coûte entre 6 700 et 8 000 DA. Le jeune Dassin doit le prendre trois fois par semaine. Ce qui représente une facture salée pour un père dont la situation “est comme celle de tous les Algériens”. Un mouvement de solidarité est né depuis que son père “tente” de sauver son fils. Il a informé que “cette maladie nécessite des soins coûteux et intensifs appropriés à l'étranger”, lesquels soins “ne peuvent être pris en charge que par les pouvoirs publics ou à travers une chaîne de solidarité”. Une clinique spécialisée en France, plus exactement à Toulouse, reçoit des centaines de patients, tous atteints de cette maladie. La prise en charge des malades coûte 1 200 euros par jour. Une somme que nul Algérien lambda ne peut réunir pour les besoins des soins. Il a souligné, par ailleurs, qu'après avoir frappé vainement à toutes les portes pour une prise en charge, et face à cette maladie qui ne cesse de réduire jour après jour, les chances de voir son enfant guérir, M. Tlili lance un appel du cœur, par le biais des réseaux sociaux de l'Association relais et solidarité des At Yenni, pour l'assister en ces moments difficiles. M. M