SAIDA Halte à l'abattage des eucalyptus d'El Ogbane ! Des citoyens et des représentants du mouvement associatif ont organisé, mercredi dernier, un sit-in devant les sièges de la wilaya et de l'APC de Saïda pour protester contre l'abattage des eucalyptus de la forêt récréative El Ogbane, située à deux kilomètres de la ville de Saïda. Les protestataires ont déclaré : “Nous nous opposons énergiquement à ce massacre écologique !” Et d'ajouter : “La forêt El Ogbane représente le poumon de la ville et c'est là où on trouve fraîcheur et ombre durant la période estivale.” Fort heureusement, l'entreprise privée, en accord avec la Conservation des forêts n'a pas pu terminer sa sale besogne, grâce à l'intervention des citoyens et des éléments de la Sûreté de wilaya qui ont confisqué trois tronçonneuses et ouvert immédiatement une enquête suite à de nombreuses plaintes. Selon nos sources, l'eucalyptus est utilisé pour la fabrication de rondeaux. Une action similaire a été enregistrée l'année dernière et a suscité le mécontentement de la population. L'ancien wali a dû intervenir pour mettre fin à ce gâchis afin de préserver ce site touristique qui attire de nombreux visiteurs. Les citoyens interpellent maintenant le wali de Saïda ainsi que la direction de l'environnement afin qu'une telle situation fâcheuse ne se reproduise plus. Un nouveau-né abandonné à Sidi Maâmar À quelques mètres seulement du cimetière de Sidi Maâmar, situé à 6 km du chef-lieu de wilaya, les éléments de la police judiciaire de la daïra d'Aïn El Hadjar ont découvert, mardi dernier, un bébé abandonné sur une pelouse. Une enquête a été ouverte pour identifier la mère du bébé, au moment où le procureur de la République du tribunal de Saïda a donné des instructions à la direction de l'action sociale pour la prise en charge du bébé. f. z BECHAR Une fille de 14 ans séquestrée et violée Suite à une plainte déposée par le père d'une jeune fille de 14 ans, les éléments de la police judiciaire de la S0ûreté de wilaya de Béchar se sont déplacés au quartier du 18-Février de la périphérie de la ville où il ont trouvé la fille recherchée, séquestrée et violée par deux frères (M. A., 18 ans, et M. M., 25 ans) dans un garage d'une villa dans le même quartier. Les mis en cause ont pris la fuite tandis que leur complice S. M. N., 17 ans, propriétaire du garage a été arrêté. Lors de l'enquête, la victime a avoué qu'elle a remis aux deux frères deux gros bracelets (mnafakh), une meskia, 7 bracelets (msibaât), 2 autres bracelets sem à et une bague. Rachid Roukbi