L'incident survenu récemment dans le camp des réfugiés de Djanzour près de Tripoli en Libye, dans lequel cinq personnes ont été tuées, était “un acte isolé”, a indiqué vendredi un responsable sécuritaire libyen. “Les réfugiés installés dans ce camp sont en sécurité et sous la protection des ex-rebelles. Ils retourneront dans leurs régions dans le cadre d'un dialogue national libyen”, a affirmé Nayef Al-Hassi, président de la commission sécuritaire provisoire au sein du Conseil national de transition (CNT). Selon ce responsable, le calme est revenu dans le camp des réfugiés de Djanzour, où cinq personnes avaient été tuées et d'autres blessées récemment par un groupe armé. Il s'agit d'“un acte isolé”, a estimé M. Al-Hassi, qui appelle les ex-rebelles à adhérer au processus de l'intégration aux rangs de l'armée, des forces de sécurité et de la police. Des réfugiés du camp de Djanzour, originaires de la localité de Tajoura, ont raconté qu'ils faisaient face quotidiennement à des agressions par des hommes armés qui les accusent d'avoir coopéré avec l'ancien régime lors du soulèvement du 17 février 2011. M. Al-Hassi a souligné, par ailleurs, la nécessité pour “le gouvernement de transition, dirigé par Abdel Rahim Al-Kib, de travailler de façon à améliorer la situation socioéconomique et sanitaire des ex-rebelles”, pour la plupart des jeunes détenant des armes et livrés au chômage. Le même responsable sécuritaire a appelé les pays occidentaux à débloquer les fonds gelés de la Libye pour reconstruire le pays et redresser son économie. R. I. / Agences