C'est en fin d'après-midi que les ateliers du campement du 3e Fiataa ont été officiellement clôturés, marquant ainsi la fin d'une manifestation culturelle entièrement dédiée à la préservation du patrimoine immatériel de l'Ahaggar. C'est en présence du commissaire du festival M. Farid Ighilahriz, des festivaliers et des participants que la clôture au eu lieu. Ainsi, l'atelier dessin avait exposé les différentes œuvres que les bambins de la ville de Tamanrasset ont réalisées. Par ailleurs, un long tapis de papier, déroulé devant l'entrée de la tente, exhibant le talent de ces artistes en herbe, et surtout leur intérêt à cette pratique artistique, ce qui n'est pas pour déplaire à Djahida Houadef, artiste-peintre d'Alger qui a animé cet atelier. De leurs côté, les animateurs de l'atelier bande dessinée-manga, dont le dessinateur Natsu, on prévu pour les jeunes participants des cadeaux dont un manga Laabstore, un t-shirt, une affiche… Ce geste a beaucoup ému les jeunes enfants qui n'ont pas souvent l'occasion de dévoiler leur talent, et surtout de voir leurs efforts et leur travail récompensés. Pour rappel, le campement du festival est composé de différents ateliers, chapeautés par le plasticien Arezki Larbi. Les participants, en majorité des enfants pouvaient découvrir, outre ceux susmentionnés, d'autres dédiés au conte, à la poésie, au cinéma, à l'astronomie… A signaler que cette année, contrairement aux éditions précédentes, le campement du Fiataa a été installé au niveau du stade communale, attenant à l'Office national du parc de l'Ahaggar, afin de permettre aux maximum d'enfants d'y prendre part, d'y participer, de visiter, selon les organisateurs. Tout au long de ce 3e Festival international des arts de l'Ahaggar de Tamanrasset, le campement n'a pas désempli. Enfants et adultes venaient quotidiennement soit pour participer, soit pour écouter un conte, une chanson, soit pour regarder un film, soit pour découvrir le monde de l'astronomie… C'était également l'occasion de faire valoir l'art traditionnel, vannerie… De notre envoyé spécial à Tamanrasset : Amine IDJER