Après avoir investi les lieux en tant que protestataires, les membres de la Coordination nationale des adjoints d'éducation sont revenus à l'annexe du MEN en tant que négociateurs. Ils ont été reçus, en effet, dans le cadre des concertations autour de la révision du décret relatif au statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale. Une occasion pour le coordinateur national de réitérer la plate-forme de revendications de ce corps de l'éducation qui “se dit être le plus lésé”. Pour ce qui est de la carrière professionnelle, la coordination a exigé la réduction de l'expérience professionnelle exigée pour la promotion à 5 années et la révision des conditions de recrutement en exigeant un bac + 3, un diplôme de TS ou DEA au lieu du niveau de la classe de terminale. Pour ce qui est de la définition des missions, la coordination appelle à l'actualisation de l'arrêté du 30 mars 2011 définissant les missions des adjoints d'éducation et rejette la note du directeur des personnels exigeant des adjoints d'éducation d'assurer des permanences pendant les vacances scolaires. Abordant le volet de la formation, la coordination affiliée au SNTE revendique le droit à la formation pour pouvoir accéder aux postes supérieurs. Selon le communiqué de la coordination, le directeur du personnel a indiqué à l'issue de la présentation de ces revendications que l'adjoint d'éducation pourrait bénéficier d'une promotion de la catégorie 9 après dix années d'exercice effectif. Autre syndicat reçu dans le même cadre : l'Unpef qui a, lui aussi, défendu ses propositions d'amendement. L'Unpef a mis l'accent sur la nécessité de garantir la justice dans l'intégration et le classement catégoriel de tous les corps, la suppression des postes en voie d'extinction et le classement de leurs occupants dans une catégorie supérieure en se basant sur les années d'expérience, l'intégration du maître d'école au grade de professeur d'enseignement primaire, la promotion des détenteurs de Deua… Pour ce qui est des autres corps du secteur, le syndicat appelle, lui aussi, à la révision des conditions de recrutement des adjoints d'éducation en exigeant un bac + 2 ou 3 et l'intégration de ceux qui ont 10 ans d'expérience professionnelle au poste d'adjoint principal. Autres propositions : intégration des adjoints techniques des laboratoires, promotion des conseillers pédagogiques au poste de conseiller à l'orientation scolaire, réduction du volume horaire pour le cycle primaire… M B