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Mi-ange, mi-démon 36eme partie
Publié dans Liberté le 05 - 03 - 2012

Résumé : Quand Nadia rentre avec sa fille, sa belle-mère lui apprend que son mari a appelé. Il ne tarda pas à le refaire. Nadia et lui s'accrochent au téléphone. Omar a l'intention de rentrer à Alger et d'emmener sa mère porter plainte contre Saïd. Nadia est furieuse contre lui, sachant qu'elle ne pourra pas le retenir. Il est décidé à le faire…
Hadja Tassadit qui la crut endormie ne la dérangera pas. C'est elle qui prépare le dîner et qui s'occupe de Aziza. Nadia, pendant ce temps, tente de réfléchir à la situation. Comment convaincre son mari de ne pas se mêler du problème ? Pourquoi tient-il à enfoncer son frère ? Pourquoi refuse-t-il de l'écouter et de leur épargner d'autres souffrances ?
Tout à l'heure, quand son frère lui a fait ses adieux, elle a senti qu'une partie d'elle-même a été amputée. Elle a eu si mal qu'elle a été étourdie. Comme maintenant. Nadia tente de se redresser mais une fois assise, même quand elle ne bouge pas, tout tourne autour d'elle au point d'en avoir mal au cœur.
Elle se laisse aller sur le coussin et ferme les yeux pour que la ronde folle des meubles prenne fin. Lorsqu'on frappe à la porte de sa chambre, elle voudrait répondre mais aucun son ne sort de sa bouche.
- Nadia ? Nadia ?
Sa belle-mère, inquiète, entre dans la chambre et s'approche d'elle. La pièce était plongée dans l'obscurité, elle allume la veilleuse et ainsi elle peut voir son visage pâle.
- Nadia, tu ne te sens pas bien ?
Cette dernière peut seulement acquiescer de la tête. Hadja Tassadit s'assoit sur le bord du lit et prend sa main.
- Tu as de la peine pour ton frère, lui dit-elle. Je comprends… Si cela peut te rassurer, tu as ma parole, je n'irai pas porter plainte, et si la police revient, lui promet-elle, je lui donnerai une autre description.
- C'est vrai ? parvient à souffler Nadia, les yeux pleins de larmes.
- Tu as ma parole… Le dîner est prêt, lui dit-elle. Tu veux que je te l'apporte ici ?
- Non, non.
Nadia ne peut rien avaler. Elle n'a même pas la force d'éteindre la veilleuse que laisse sa belle-mère allumée, en quittant la chambre. Mais elle revient vite, avec un calmant et un verre d'eau.
- Cela te fera du bien, lui dit-elle en la forçant à le prendre. C'est bien.
Nadia ne tardera pas à sombrer dans un sommeil sans rêve. Sa belle-mère lui a menti. Elle ne lui a pas donné un calmant mais un somnifère. Elle a voulu l'aider à trouver un peu de repos. Nadia est loin d'éprouver cette sensation le lendemain matin. Elle ne pourra pas quitter le lit et laissera sa belle-mère s'occuper de Aziza et de son foyer.
Elle refusera de recevoir les voisines venues aux nouvelles. Elle ne veut voir personne, elle ne veut pas que sa belle-mère touche aux volets qu'elle s'apprête à ouvrir. Hadja Tassadit fait mine de se fâcher.
- La vie continue, lui dit-elle. Et puis, avec un peu de chance, ton frère ne se fera pas prendre.
- J'ai un mauvais pressentiment, répond Nadia. Quelle heure est-il ?
- Onze heures… Heureusement que tu viens de me parler de l'heure, s'écrit la belle-mère. J'ai promis à Aziza d'aller la chercher… J'y vais tout de suite !
Hadja Tassadit ne tarde pas à partir. Nadia se forcera à se lever et se traînera jusqu'au salon. Prise de vertige, elle s'étend sur le canapé. Elle reste les yeux fermés pendant longtemps.
Elle a perdu la notion du temps. Lorsqu'elle entend la porte d'entrée s'ouvrir, elle croit que c'est sa belle-mère et sa fille qui revient de l'école.
- Aziza ! Viens ma chérie…
- Non ce n'est pas elle.
Nadia se redresse en reconnaissant la voix de son mari. Ainsi, il a tenu parole, il la regarde sans sourire dans les yeux, elle peut lire sa détermination. Elle a de la peine et lui en veut. S'il dénonce son frère, il prend le risque de briser leur mariage. En a-t-il seulement conscience ?
(À suivre)
A. K.
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