Les étudiants du centre universitaire de Aïn Témouchent observent, depuis lundi, un mouvement de protestation qui se poursuivra, et ce, malgré une réunion marathon entre le directeur du centre et les représentants de trois sections syndicales. Les mauvaises conditions pédagogiques et d'hébergement auxquelles ils font face et qui perturbent, selon eux, leur cursus sont les principales revendications des étudiants. À cette occasion, les protestataires ont interpellé encore une fois les responsables de l'administration du centre pour intervenir et mettre un terme à cette situation qui perdure, notamment sur le plan pédagogique. À ce titre, ils dénoncent le fait qu'il n'a pas été tenu compte de l'avis de leur représentant lors des conseils pédagogiques, l'absence des professeurs et la programmation des cours de récupération sans aucune consultation des étudiants, l'absence du réseau internet et une bibliographie non étoffée. Certains ont dénoncé le mauvais accueil réservé aux étudiants par l'administration du centre universitaire mais aussi par les professeurs. Ce qui a provoqué l'ire des étudiants, c'est la façon dont a été renvoyé un imam conférencier par certains fonctionnaires, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. Toujours selon les étudiants, l'absence de canaux de communication et de dialogue entre eux et l'administration a compliqué davantage cette situation. En dépit d'un accord qui satisfait les deux parties et qui a été trouvé à l'issue de la réunion où il a été convenu de l'obligation d'organiser des cycles de formations au profit des professeurs sur la manière de se comporter avec les étudiants, les choses sont restées en l'état. Les représentants des étudiants ont revendiqué la présence soit du wali, du secrétaire général ou d'un représentant du ministère de l'Enseignement supérieur, qui devra consigner tous les points dans un procès-verbal, et chaque partie en conflit sera tenue de respecter les engagements pris lors de la réunion. M. L