Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Il appelle à faire émerger des candidats porteurs de la mémoire des victimes du terrorisme Législatives : le Conseil national pour les droits des victimes de la décennie noire s'en mêle
Dans une déclaration rendue publique, Djamil Benrabah, président et porte-parole du Conseil national pour les droits des victimes de la décennie noire (CNDN), appelle “les Algériennes et les Algériens, épris de justice et de vérité, à s'impliquer dans la prochaine élection”. Pour le président du CNDN, cet engagement sera une opportunité pour barrer la route “à des individus qui portent directement ou indirectement la responsabilité de la décennie noire et de ses conséquences”. Sans citer de noms, la déclaration souligne que ces individus “se préparent encore une fois à instrumentaliser l'islam en partant à l'assaut des institutions du pays”. En fustigeant les partis islamistes, M. Benrabah a ajouté que certains de ces individus se réclamaient de la mouvance islamiste modérée, lesquels, en réalité, “cachent derrière leur cravate des couteaux bien aiguisés prêts à l'emploi”. L'élection d'islamistes serait, du point de vue du CNDN, “un coup de grâce au projet d'une Algérie moderne et ouverte”, en instaurant “un Etat théocratique où ils seront intronisés émirs”. M. Benrabah a, par ailleurs, rappelé que le terrorisme a coûté 4 000 milliards de dinars à l'Etat, 200 000 morts, 6 000 femmes violées, des milliers d'exilés, des milliers de disparus, des centaines de milliers de déplacés… M. M