À 48 heures de la date butoir du dépôt des listes de candidatures, au Mouvement populaire algérien (MPA) d'Amara Benyounès, la course contre la montre continue. À Khenchela, la liste du MPA sera menée par Bouguerra Aïb, colonel de la Gendarmerie en retraite. Selon une source proche du parti, M. Aïb est diplômé de l'Ecole des officiers de gendarmerie de Melun en France et il est diplômé aussi en criminologie de l'université de la Sorbonne. Pour Tébessa, c'est au docteur Rachid Raïs, doyen de faculté des lettres et des langues et des sciences sociales et humaines de l'université de la ville que la responsabilité de conduire la liste échoit. À Oum El-Bouaghi, c'est un dissident du RND qui a été porté en tête de liste pour les prochaines législatives. Il s'agit Abdelhafid Boubekeur, député du RND et ex-responsable du parti d'Ouyahia à Oum El-Bouaghi. À Blida, où le parti compte un député issu de l'alliance avec l'ANR en 2007, c'est Nacer Ouldja qui drivera la liste du MPA. Belaïd Mokhtar, ingénieur en agronomie, se présentera sous les couleurs du MPA à Djelfa. Nabila Chebli, avocate, sera tête de liste à Annaba. Rouighi Fatima sera, quant à elle, tête de liste dans la vallée du M'zab. Bendiba Meriem, SG de l'UNFA, est désignée tête de liste dans la wilaya d'Adrar. Baïlèche Mebarek mènera la liste du MPA à Bouira, Dalila Aoudj à Béjaïa, et Chérif Aït Ahmed à Tizi Ouzou. Il sera secondé, dans la liste, par Belouar Nabila. À Alger, après la défection de Benmaghsoula, le choix est porté sur Mme Bouraoui. Le MPA n'a pas enregistré de contestation officielle lors de la confection des listes car “le parti n'est pas encore structuré, et ce sont les structures qui peuvent engager un mouvement de contestation”, a estimé un ex-militant du MPA. À Tizi Ouzou, où un groupe de 12 militants de l'UDR “s'est démarqué du MPA”, l'on compte une vingtaine de candidats à la candidature. Chérif Aït Ahmed, ancien maire de la ville, ancien militant du FFS, est désigné à la tête de la liste. Selon des informations, il n'a pas recueilli l'unanimité chez les militants du parti. “Sur les 6 membres du conseil national issus de Tizi Ouzou, seulement 2 prennent part à la confection de la liste”, a-t-on précisé. Selon ces informations, Cherif Aït Ahmed est devant un dilemme qu'il ne pourra jamais résoudre. Il s'agit “de la faiblesse ou de l'inexistence des structures du parti”, ensuite “du contentieux qu'il a créé suite à son départ du FFS”. M. M.