Deux ex-DG de l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements (Anesrif) de Rouiba S. H. et I. H. et l'ex-P-DG d'Infrafer B. R. ont été condamnés respectivement, hier, par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès à 7, 3 et 7 ans de prison ferme pour les chefs d'accusation : dilapidation de derniers, passation de marchés publics contraire à la réglementation en vigueur, faux usage de faux dans de documents officiels publics correspondent aux articles 30, 42, 216 du code pénal mais aussi les articles 26, 26, 29 et 32 de la loi portant lutte contre la corruption. Deux autres cadres d'Infrafer ont écopé, quant à eux, un an de prison avec sursis alors que huit autres, parmi eux une femme, ont été acquittés. Cette affaire, qui remonte aux années 2005, 2006 et 2007 à l'époque où les deux ex-responsables dirigeaient l'entreprise Infrafer, une EPE née de l'opération de restructuration de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), se rapporte aux passassions de marchés concernant la fourniture d'équipements et de matériels ferroviaires notamment la fourniture d'armatures en acier pour traverses destinées aux voies de chemins de fer mais aussi d'autres matériels. Selon l'arrêt de renvoi, certains contrats ont été passés de gré à gré avec des entreprises contrairement à la réglementation en vigueur. L'enquête menée par les services de sécurité de Rouiba a abouti à l'arrestation en janvier 2009 du DG de l'Anesrif et de son successeur puis placés sous mandat. À noter que les accusés ont nié les faits qui leur sont reprochés. Leurs avocats ont plaidé l'acquittement. M. T.