Au plan externe, le roi Mohammed VI a adressé, jeudi, un message de condoléances au président Bouteflika soulignant que “la disparition de ce leader historique n'est pas seulement une perte pour le peuple algérien, mais aussi une perte pour la fraternité maghrébine dans ses racines profondément établies et aussi pour la nation arabe”. Même s'il n'y a eu aucune réaction officielle de la France, elle a été représentée par son ambassadeur en Algérie aux funérailles du premier président algérien Ahmed Ben Bella. En revanche, Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, et président de l'Association France-Algérie, a salué, jeudi, la mémoire du défunt, soulignant qu'avec sa disparition, “l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance”. Pour sa part, le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle en France, François Hollande, a qualifié Ben Bella de “symbole de l'histoire de l'Algérie et de la France. Il restera, pour les Français et pour les Algériens, l'un des symboles d'une étape historique décisive de nos deux pays”. Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a rendu hommage au défunt affirmant qu'il a été “un valeureux symbole du militantisme et du patriotisme et a contribué au combat libérateur de nombreux peuples”. Le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) a souligné dans un message que Ben Bella “a été l'ami de la Révolution palestinienne et des peuples épris de liberté”. Par ailleurs, le SG de la Ligue arabe, Mohamed Sbih, a salué “un éminent militant qui a lutté pour l'indépendance et la souveraineté de sa patrie et un porteur du flambeau de la liberté dans le monde”. F. B.