Les puristes en sont sortis écœurés ! Peinés par la prestation pour le moins qu'on puisse dire suspecte de l'arbitre pourtant international Mohamed Benouza, qui n'honore guère l'arbitrage algérien, lors de la demi-finale de coupe d'Algérie ESS-USMH (3-2). Benouza a en effet offert, et le mot n'est pas assez fort voire juste, deux penalties imaginaires à l'Entente qui n'avait peut-être pas forcément besoin d'un tel coup de pouce pour se hisser en finale de Dame coupe. Le premier, en première période, a permis aux Sétifiens de revenir à la marque à un moment où les Harrachis semblaient prendre un ascendant dans la rencontre, et un second en seconde période qui permet aux locaux de tuer le match (3-1). Et pour couronner le tout et surtout pour se faire bonne conscience, Benouza gratifie les Harrachis d'un penalty tout aussi inexistant en fin de partie. Devant des millions de téléspectateurs algériens, Benouza s'est livré à une véritable exécution de l'équipe de l'USMH pour tout simplement l'empêcher d'accéder en finale de la coupe d'Algérie. “Comme s'il était venu à Sétif pour une mission bien précise”, soutiennent les joueurs de l'USMH, celle de barrer la route à l'USMH pour la grande finale du 1er mai prochain. Ces trois fautes impardonnables, qui ne sauraient être passées sous silence au nom du pouvoir discrétionnaire de l'arbitre, jettent aujourd'hui la suspicion sur la partialité de Benouza qui n'en est malheureusement pas à sa première séance fétiche de “penalties-party”. Souvenez-vous du match ESS-USMA, où il avait offert là aussi un penalty à l'Entente dans les temps morts. Remémorez-vous la rencontre CSC-USMA où il avait sifflé un penalty imaginaire en faveur des Algérois, dans les temps morts aussi. Et plus récemment, lors de la rencontre de L2, MOC-PAC, où il a également gratifié le Paradou d'un penalty-cadeau. Une “série d'erreurs humaines” qui ont fini désormais par éveiller des soupçons, d'autant plus que Benouza n'a jamais été inquiété par la commission d'arbitrage de la FAF, toujours aussi prompte à demander des comptes à d'autres arbitres comme Haïmoudi (voir encadré ci-dessous), mais curieusement indulgente envers Benouza. Certaines sources parlent même d'une certaine impunité dont jouirait Benouza. Il serait donc le protégé des décideurs. “Il est intouchable si vous voulez tout savoir”, affirment mordicus certains présidents de club en coulisses. Et après le scandale de vendredi soir, il serait donc pas étonnant que Benouza continue de jouir de la même impunité, comme si de rien n'était. Le football algérien a visiblement ses raisons que... S L