Le financement de la campagne électorale pour les élections législatives du 10 mai prochain est prévu dans le cadre de la nouvelle loi relative au régime électoral. Le texte de loi sur le régime électoral prévoit trois moyens de financement de la campagne électorale : les ressources provenant de la contribution des partis, de l'aide éventuelle de l'Etat accordée équitablement et des revenus du candidat. La loi stipule que les dépenses de campagne pour chaque liste de candidats aux élections législatives sont plafonnées à un million de dinars par candidat. Dans le même sens, l'article 208 du texte de loi précise que “les listes des candidats aux élections législatives ayant recueilli au moins 20% des suffrages exprimés, peuvent obtenir un remboursement de 25% des dépenses réellement engagées et dans la limite du plafond autorisé. Ce remboursement est versé au parti politique sous l'égide duquel la candidature a été déposée. La loi électorale précise qu'il est strictement interdit de recevoir, d'une manière directe ou indirecte, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu'en soit la forme, émanant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère. Sur le volet pénal, le législateur a prévu 27 articles de lois tournant autour de l'emprisonnement et le paiement d'amendes pour tous ceux qui enfreignent les règles de cette loi. S. S.