Le secrétaire général du PST (Parti socialiste des travailleurs), Mahmoud Rachidi a, lors d'un meeting électoral, qu'il a animé vendredi dernier à Béjaïa, réitéré son appel pour “la construction d'un front de gauche”. S'adressant à un auditoire composé de militants et de sympathisants le premier responsable du PST a proposé “l'élaboration d'une plateforme politique, voire une charte qui réunira tous les courants de gauche”. Une démarche qui selon lui est de nature à créer “un nouveau rapport de force en faveur des forces ouvrières”, “indispensable”, selon lui, pour peser sur le destin politique du pays. Il estimera que “c'est une main tendue à tous les travailleurs”. Abordant le scrutin du 10 mai qu'il considère comme “un10 mai des opprimés”, M. Rachidi dira que “les observateurs étrangers comme les magistrats ne constituent pas des garanties pour cette consultation, puisque la justice n'est pas indépendante”. Pour lui, le PST qui a pris part à cette élection “doit en faire une tribune pour faire connaître son programme”. Il a estimé que cela “va l'aider à se lancer et à le mettre sur orbite”. Il ajoutera que “l'espoir est permis et qu'il reste à traduire cet espoir par une victoire”. Par ailleurs, le responsable du PST tout en plaidant pour un SNMG de 35 000DA, dira que “les salaires doivent être indexés sur le niveau de vie”. Il insistera sur le retour à l'industrialisation du pays et la diversification de l'agriculture. Ainsi, il a estimé que “le secteur public doit être réhabilité” et cela passe selon lui par “la renationalisation de toutes les entreprises stratégiques”. M. Rachidi qui a affiché son opposition au capitalisme qui selon lui a “atteint ses limites”, conclura que “le socialisme constitue la seule alternative”. H. Kabir