Dix-neuf ans depuis ce funeste printemps. Le 26 mai 1993, un terroriste identifié par les services de sécurité sous le sobriquet de “Ras Loghrab” vidait le chargeur de son PA dans la tête de Tahar Djaout. Après une semaine de lutte désespérée contre la mort, l'écrivain s'éteignit, inaugurant une longue liste d'intellectuels fauchés par les “chasseurs d'étoiles”. Pour marquer cette date, un hommage sera rendu le 28 mai à Paris à celui qui restera comme le grand frère de “la famille qui avance”. Dans la salle du Cabaret sauvage (19e arrondissement), ses amis se retrouveront. Au programme : le film Tahar Djaout, un poète peut-il mourir ?, réalisé par le journaliste Abderrazak Larbi-Cherif, et une table ronde animée par Hamid Tibouchi, Amine Khan, Farid Mammeri et Meziane Ourad, son voisin et compagnon de route. Le comédien Sid-Ahmed Agoumi lira des textes du poète-écrivain. Akli D., Ali Ideflawen et le groupe 3K se chargeront de l'animation musicale.